(BFI) – Le président de la Conac, le Rév. Dr Dieudonné Massi Gams, a conduit un séminaire de formation des présidents des cellules anti-corruption du 9 au 12 décembre dernier, à Bafoussam.
La lutte contre la corruption et les détournements de derniers publics est capitale en vue de la préservation des ressources publiques. Dans cette perspective, la Commission nationale anti-corruption (Conac) a lancé une croisade de proximité avec les acteurs des services déconcentrés des ministères, établissements publics et parapublics, des collectivités territoriales décentralisées et services judiciaires.
A l’occasion, un séminaire de formation des présidents des cellules de lutte contre la corruption a été organisé à Bafoussam, du 9 au 12 décembre dernier. Les travaux se sont tenus à l’occasion de la 21e édition de la Journée internationale de Lutte contre la corruption sur le thème : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ».
Objectif : former et outiller ces acteurs engagés dans le combat contre ce fléau en matière de construction d’une culture de l’intégrité au sein des entités publiques. Le lancement de ces activités était présidé par le gouverneur Awa Fonka Augustine, accompagné du Rév. Dr Dieudonné Massi Gams, président de la Conac, en présence du président du Conseil régional de l’Ouest, le Dr Jules Hilaire Focka Focka.
Dans son discours d’ouverture, le gouverneur de l’Ouest a relevé que la lutte contre la corruption dans sa région connait des avancées notables grâce à la sensibilisation et aux séminaires. Pour sa part, le président de la Conac a souligné que la corruption est l’une des causes du retard de développement et de certaines instabilités à travers le monde.
Pendant trois jours, les séminaristes ont été édifiés, entre autres, au fonctionnement de la plateforme Cameroon Online E-Procurement System. « Actuellement, le gouvernement est en train de se battre pour que la lutte contre la corruption soit effective dans toutes les administrations. Nous avons été édifiés sur la manière de rédiger les rapports sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun. Nous avons eu accès aux outils tels que la prévention, l’éducation, l’incitation et les sanctions », a reconnu Martial Tchoffo, participant.
Au terme de ces séances, des recommandations ont été formulées tant à l’endroit de la Conac que des cellules de lutte contre la corruption. Afin de dissuader des potentiels corrupteurs et corrompus, une marche a été effectuée dans les artères de la ville de Bafoussam et des tracts avec des numéros verts et des contacts WhatsApp distribués.
Omer Kamga