(BFI) – Le Ministre du Commerce, Luc magloire Mbarga Atangana, a présidé une rencontre hier lundi 20 novembre, au cours de laquelle un jeune entrepreneur camerounais, Pelkins Ajanoh, promoteur de la Société CassVita, a présenté son projet ambitieux de production de manioc destiné à la fabrication de farine panifiable.
Grâce aux partenaires extérieurs, notamment l’Agence Française de Développement (AFD) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), Pelkins Ajanoh a pu acquérir un terrain d’une superficie de mille (1 000) hectares dans la Région du Littoral. Son objectif est de produire annuellement 30 000 tonnes de farine de manioc, à un prix équivalent à celui de la farine de blé importé, soit 400 F/kg contre un prix du jour de farine locale compris entre 900 Fet 2000 F pratiqué par les producteurs locaux de farine. Ce qui contribue à réduire la dépendance du Cameroun aux importations massives de blé.
Actuellement, le pays importe près de 900 000 tonnes de blé chaque année, ce qui représente une charge financière considérable. Le projet de Pelkins Ajanoh vise à la longue à inverser cette tendance en favorisant la production locale de farine de manioc, une alternative à la farine de blé importée.
Luc magloire Mbarga Atangana, a exprimé son soutien et ses félicitations au promoteur du projet pour sa contribution significative à la politique nationale d’import-substitution. Le Mincommerce a par ailleurs souligné que cette initiative est un exemple inspirant pour d’autres entrepreneurs camerounais, les encourageant à explorer les opportunités offertes par les ressources locales.
Parmi les participants qui ont pris part à cette rencontre, on notait la présence significative et remarquable du syndicat national des boulanger du Cameroun, les boulangeries de renom dont des enseignes internationales, ainsi que le Groupement des industries meunières du Cameroun. Toutes ces structures ont apprécié le projet et marqué leur adhésion.
Il s’agit donc là d’une réponse citoyenne et républicaine non seulement à la politique d’import-substitution, mais également à celle de la lutte contre la vie chère à travers la promotion du label « Made in Cameroon » qui plus est, par des nationaux, dans le cas d’espèce des jeunes.