(BFI) – 1 ,3 million de dollars soit 793 millions de FCFA, c’est l’enveloppe consentie en 2021 par le britannique Tower Resources pour l’exploration du bloc Thali au large de Douala. C’est ce que révèle le rapport d’activités de l’entreprise au 31 décembre 2021. Toujours selon le document rendu public ce 31 mai 2022, la société minière évaluait ses dépenses en 2020 à 2,2 millions de dollars soit 1,3 milliard de FCFA. Soit une baisse de 507 millions de Fcfa (39%) revèle EcoMatin.
« Notre projet camerounais est affecté positivement par l’augmentation des prix du pétrole, bien que cette augmentation nous présente des défis à court terme. Nos plans de développement sur Thali représentent notre voie vers la production à court terme et, en ce sens, sont plus sensibles à la hausse des prix du pétrole que nos autres actifs nos projections de flux de trésorerie internes se sont certainement améliorées par rapport à celles que nous avons présentées aux actionnaires en 2021 », note le rapport.
Cependant la holding souligne qu’« en 2021, nous avons continué à rencontrer des problèmes liés à la pandémie, mais ceux-ci ont progressivement perdu de leur importance, et à la fin de l’année et avant même le conflit en Ukraine, le monde s’était réveillé aux conséquences de plusieurs années de sous-investissement dans l’industrie pétrolière et gazière, avec un prix du Brent dépassant les 80 $/b et des prix du gaz européen reflétant déjà des pénuries physiques. Depuis la fin de l’année, nous avons vu le prix du Brent pour une livraison rapide dépasser les 110 dollars le baril, et même les prix à terme, qui sont généralement moins volatils, ont considérablement augmenté. Naturellement, cela a augmenté la valeur potentielle de tous nos projets».
Rappelons que le britannique Tower Resources est autorisé à poursuivre ses activités d’exploration au bloc de Thali jusqu’en mai 2023. La société annonçait il y a quelques semaines qu’elle a reçu l’agrément du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) Gabriel Dodo Ndoke lui octroyant un délai supplémentaire d’un an.