(BFI) – Tony Elumelu, le Président du Groupe UBA, était l’invité spécial à l’honneur de la première édition des Rencontres Économiques du Cameroun, organisées par le GECAM les 26 et 27 février 2025 à Yaoundé. Cet événement majeur a rassemblé les décideurs économiques, les investisseurs et les leaders d’opinion pour réfléchir à un modèle de politique économique propice à la croissance du Cameroun.
Lors de son intervention, Tony Elumelu a insisté sur l’importance d’une collaboration entre les gouvernements et le secteur privé pour accélérer le développement économique. Il a mis en avant trois piliers essentiels : les investissements à long terme, le soutien aux jeunes entrepreneurs et la mise en place d’un environnement des affaires favorables. Pour lui, le Cameroun doit exploiter son potentiel en misant sur l’infrastructure, l’inclusion financière et le renforcement des partenariats public-privé.
Le Chairman d’UBA a également souligné la nécessité d’une approche stratégique et collaborative pour stimuler une croissance économique durable sur le continent africain.
Selon lui, pour voir ce type de croissance nécessaire au Cameroun en particulier et en Afrique en général, les gouvernements, les dirigeants du secteur privé et les partenaires de développement doivent s’unir afin de libérer le vaste potentiel économique du continent.
S’adressant à un public composé de décideurs politiques, de chefs d’entreprise et d’investisseurs réunis lors de l’édition inaugurale des Rencontres économiques du Cameroun à Yaoundé, Elumelu, qui a prononcé le discours d’ouverture, a souligné le rôle essentiel de l’entrepreneuriat, du développement des infrastructures et de l’inclusion financière dans la promotion de la transformation économique.
« Pour que l’Afrique réussisse, pour que le Cameroun réussisse, le gouvernement et les entreprises doivent s’unir, investir à long terme, et pas seulement à court terme. Nous devons tous être stratégiques et déterminés. Pour ma part, j’ai toujours été passionné par l’aide à la réussite des jeunes africains et je crois que les dirigeants qui ont atteint le sommet devraient aider à créer une échelle pour que les jeunes puissent également réussir et, à leur tour, avoir un impact sur le continent », a déclaré Elumelu.
En s’appuyant sur l’étude de cas de Heirs Energies, qui est devenue l’une des entreprises énergétiques intégrées indigènes à la croissance la plus rapide en Afrique, Elumelu a souligné comment la promotion de la collaboration entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé peut ouvrir de plus grandes opportunités économiques. Il a souligné que cela pourrait être reproduit au Cameroun pour stimuler l’économie. Il a énuméré les principaux domaines prioritaires sur lesquels les gouvernements devraient se concentrer pour stimuler l’économie, notamment : la sécurité et l’état de droit, le développement des infrastructures, l’autonomisation des jeunes, l’attraction des investissements mondiaux et les partenariats public-privé.
Dans le domaine des partenariats public-privé, Elumelu a noté que les gouvernements doivent considérer le secteur privé comme un partenaire et non comme un concurrent, et créer un environnement propice à la croissance des entreprises grâce à des réformes qui réduisent la fiscalité excessive et améliorent la facilité de faire des affaires. Il a ajouté qu’en tant que banque mondiale de l’Afrique, UBA est toujours prête à aider les gouvernements à financer leurs besoins en infrastructures et en énergie, qui sont des secteurs clés qui stimuleront toute économie en développement. Il a pris le temps de réaffirmer l’engagement de longue date de la banque envers le Cameroun, où la banque opère depuis 2008 et emploie plus de 1 000 locaux, soutenant des projets économiques majeurs, notamment le financement du stade Olembe, monument historique du pays.
Elumelu, qui préside le plus grand conglomérat du Nigéria, Transnational Corporation (Transcorp), a enfin souligné l’importance de l’exécution, de l’esprit d’entreprise et de l’excellence pour parvenir à une transformation économique durable, ajoutant que « la voie de la relance économique est à notre portée, mais elle nécessite un engagement collectif du gouvernement, du secteur privé, des investisseurs et du peuple camerounais. Mon histoire montre ce qui peut être accompli en Afrique, par les Africains, pour les Africains. Les discussions que nous avons aujourd’hui sont un appel à l’action », a-t-il ajouté.
Aux côtés des grands acteurs économiques du pays, UBA Cameroon était représenté à ces rencontres économiques par son Directeur Général Jude Anele accompagné de Mme Anie Ekeme, directrice générale adjointe, a réaffirmé son rôle de partenaire clé du développement. Avec un engagement fort dans le financement d’infrastructures stratégiques et l’accompagnement des PME, UBA continue d’apporter des solutions bancaires innovantes pour dynamiser l’économie camerounaise et favoriser une croissance inclusive.
André Noir