(BFI) – Stéphane Bassene est sans doute le garant des restes de la filiale gabonaise du géant pétrolier français Total, au Gabon. Malgré la cession, de plusieurs de ces actifs dans le pays, Total Gabon demeure l’une des entreprises qui comptent sur l’échiquier économique gabonais.
Partenaire au développement pétrolier du pays depuis les années 60, la société figure aussi au premier rang des partenaires du développement durable, par une action soutenue dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture, de la diversification économique et de l’écotourisme.
Les résultats de Total Gabon au premier semestre 2020, n’ont rien de brillant. Au cours des six premiers mois de 2020, la société a vu son chiffre d’affaires décliner de 54% à 187 millions de dollars, sous l’effet à la fois, d’une chute du prix de vente moyen de la qualité de brut commercialisée par le groupe, et d’une diminution de 19% de la production en raison, de difficultés opérationnelles, liées notamment à la fermeture des frontières et du déclin naturel des champs. En outre, les multiples cessions d’actifs de la société semblent témoigner du désintéressement progressif de Total pour le pays, regrettent quelques nostalgiques.
Le Nouveau Gabon