(BFI) – L’opérateur de réseau mobile kényan, Safaricom, va solliciter les marchés financiers à travers des emprunts de milliards de shillings pour financer son expansion en Ethiopie.
Cette opération se fera si un consortium qu’il dirige remporte l’une des deux licences de télécommunications mises aux enchères sur ce marché. Dans un communiqué, en date du 19 novembre, la société a indiqué qu’elle détiendra une participation de contrôle de 51% dans le consortium. Ce qui signifie qu’elle assumera la plupart des investissements financiers qui devraient dépasser la barre des 1 milliard de dollars (109 milliards de shillings).
La société de télécommunications affirme que la taille et le type de dette – emprunts bancaires ou obligations d’entreprise – deviendront clairs à une date ultérieure. Safaricom prendra cependant une dette à plus long terme pour financer l’entreprise éthiopienne, ce qui s’écartera de sa pratique actuelle consistant à contracter des prêts bancaires à court terme, qu’elle remboursera dans un délai d’un an.
La directrice financière par intérim de Safaricom, Ilanna Darcy, a déclaré le 9 novembre dernier lors de la présentation des résultats semestriels de l’entreprise «évidemment, si nous réussissons l’offre en Éthiopie, il y aura une dette supplémentaire sur notre bilan». La firme cotée à la Nairobi Securities Exchange a indiqué que le marché éthiopien présente des opportunités de croissance importantes avec plus de 100 millions de consommateurs et offre également des possibilités d’exploiter l’utilisation relativement faible des services mobiles et de hauts débits.
Placide Onguéné