(BFI) – Les secteurs manufacturiers, chimique, agroalimentaire et du bois sont concernés par les conventions signées hier entre l’Etat du Cameroun et les opérateurs privés.
Le directeur général de l’Agence de promotion et des investissements (API), Marthe Angéline Minja a signé hier, 13 mai 2020 à Yaoundé, quatre conventions relatives à l’agrément sur les incitations à l’investissement privé. Quatre secteurs d’activité sont concernés par ces contrats.
L’industrie chimique, du bois, la manufacturie et l’agroalimentaire, pour un montant global de 24 milliards de Fcfa à injecter. Le nombre d’emplois projeté à long terme frôle le millier. Le DG a félicité et encouragé ces investisseurs qui, malgré l’environnement économique morose qui prévaut en cette période de pandémie du covid-19, ont fait confiance au Cameroun en décidant de signer lesdites conventions.
Concernant l’industrie chimique, le promoteur de la société SCS Alid Sarl, William Fotso parle d’étendre l’unité de raffinerie d’huile de palme située à Douala à hauteur de 15 milliards de Fcfa. Selon lui, cette unité de transformation produira près de 500 tonnes d’huile au quotidien et va combler le déficit en huile de palme et la forte demande en oléine sans cesse croissance. A terme, près de 600 emplois sont attendus pour cette entreprise.
Pour ce qui est de la société agroalimentaire Sasel S.A, près de 5 milliards de Fcfa seront utilisés pour le projet portant sur l’extension de son unité industrielle de raffinage de sel à Douala. Il compte faire passer sa capacité de production de 10 à 20 tonnes par jour.
Selon l’administrateur directeur général, il est question d’anticiper sur l’offre de sel sur le marché sous-régional et même continental, avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre échange continentale africaine. Comme retombées en termes d’emplois, l’on parle de 160 places prévues pour ce projet.
Le niveau d’investissement de Sif-Inter Sarl, cette usine italienne de bois basée à Yaoundé est estimée à 2.5 milliards de Fcfa avec en prime 300 emplois à créer.
Selon le directeur général, Stefano Bet, l’entreprise compte produire du matériel fini avec du bois trouvé sur place.
Pour ce qui est de l’industrie manufacturière Nking Plastics, le directeur général Luther Gapapha a indiqué que le projet de l’entreprise consiste au traitement et à la gestion des déchets pour un investissement d’1,5 milliard de Fcfa.
D’après lui, il est question d’effectuer une collecte locale de plastiques et d’importer une partie de la matière première pour affiner le recyclage. Une soixantaine d’emplois sont prévus pour cette industrie qui compte aussi installer des machines pouvant booster ce secteur d’activité.