(BFI) – Depuis environ une semaine, les automobilistes peinent à se procurer du carburant super dans les stations-services du Cameroun indique le journal l’Économie.
Le soleil vient à peine de se lever dans la capitale politique camerounaise, Yaoundé. Devant une station-service au quartier Mimboman, la file de voitures s’étend sur plusieurs mètres. Des conducteurs, notamment des motos et taxi, arrivés pour certains sur les lieux depuis l’aube, attendent toujours d’être servis.
Élèves, fonctionnaires et autres travailleurs éprouvent toutes les peines du monde pour retrouver leurs lieux de service. Sur les routes, certaines agences de transport ont dû annuler ou reporter des voyages, en attendant que la situation revienne à la normale.
Par voie de communiqué en date du 10 décembre, le ministre de l’Eau et de l’Énergie, tente de rassurer l’opinion publique. D’après lui, la perturbation a pour principale cause « le retard dans l’arrivée de trois navires transportant ledit produit, dû aux conditions météo-océanologiques défavorables qui interrompent les chargements ship-to-ship desdits navires pendant quatre jours au port hub de Lomé. Actuellement, un des navires est déjà à quai à Douala avec 13 000 m3 de Super », rassure-t-il.
Nous apprenons par ailleurs que des dispositions ont été prises avec la Société camerounaise des Dépôts pétroliers (SCDP) pour un chargement immédiat de 81 camions citernes toute la nuit du dimanche 10 décembre jusqu’au lundi 11 décembre 2023 pour renforcer les transferts. Dans la même foulée, les wagons seront chargés pour remonter les stocks. Un retour à la normale est prévu dès mardi 12 décembre 2023. « Le Ministre de l’Eau et de l’Énergie tient à rassurer les populations de l’arrivée effective cette semaine, de deux autres navires contenant du Super. Il rassure également les consommateurs que le pays sera approvisionné convenablement pendant toute la période des fêtes de fin d’année. Il les invite à la patience et les remercie de leur compréhension », indique le communiqué.
Dans les stations où le précieux liquide est disponible, les pompistes exigeraient aussi des pourboires avant de servir, nous révèle un taximan qui nous a transporté du terminus, pour le carrefour Pakita.