(BFI) – La deuxième session du Conseil communautaire de la concurrence de la Cemac se tient depuis le 24 mai dernier à Douala. Les travaux qui s’achèvent le 29 mai prochain ont été lancés, dans un hôtel de la ville, à la fois pour des participants et en visioconférence.
Selon Michel Niama, commissaire au Marché commun au sein de la Commission de la Cemac, l’objectif spécifique de cette deuxième session est de favoriser l’application de la réglementation communautaire en matière de concurrence et de protection du consommateur. Le commissaire, qui préside les travaux au nom du président de la Commission de la Cemac, le Pr. Daniel Ona Ondo, a précisé, dans son mot d’ouverture, que les échanges visaient à assurer « une santé concurrentielle » au marché commun.
Un marché commun dont la régulation concurrentielle ne saurait être effective sans la mise en place, au sein de chaque Etat membre, de ce que Michel Niama a appelé « un dispositif juridique renforcé ». Auquel doivent s’adjoindre « des institutions dédiées à la mise en œuvre des règles du marché. » Les experts planchent spécifiquement sur les dossiers de notification des opérations de concentration relevant du secteur des assurances et celui des hydrocarbures.
Principal défi sur la table de ces participants, l’examen minutieux et objectif des rapports d’enquête, des mémoires des entreprises et administrations concernées, afin de déboucher sur des recommandations pertinentes. Le commissaire Niama a saisi l’occasion pour exprimer les encouragements de la Commission de la Cemac pour les enquêtes sectorielles ayant déjà été confiées à ces experts dans certains secteurs stratégiques des économies de la sous-région. Les rapports issus de ces enquêtes sectorielles permettront, au besoin, « de lancer des enquêtes approfondies afin que l’une des prochaines sessions du Conseil communautaire de la concurrence traite (… ) de cas d’entente et/ou d’abus de position dominante », a indiqué Michel Niama.
Omer Kamga