(BFI) – L’information a été révélée le 31 janvier 2023 à Yaoundé, la capitale du pays, par le directeur général de l’entreprise, Patrick Benon. C’était au cours d’une rencontre de concertation avec les responsables de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).
Au cours des cinq prochaines années, la société de téléphonie mobile Orange Cameroun annonce des investissements d’un montant de 150 milliards de FCFA. Ce programme d’investissements sera lancé en cette année 2023, avec une première enveloppe de 30 milliards de FCFA.
Selon la filiale au Cameroun du groupe des télécoms Orange, les investissements annoncés visent globalement « à sécuriser, étendre et moderniser l’infrastructure réseau, en mettant un focus important sur la digitalisation ». Mais, en plus de la digitalisation, au cours de l’année 2023 courante, un accent sera mis sur la qualité de service. « Orange Cameroun a pris des engagements fermes avec l’ART, pour faire en sorte que la qualité réseau soit meilleure en 2023 », confie Patrick Benon.
Pour ce faire, le plan d’investissement présenté par l’opérateur à l’ART, apprend-on, tient compte de la croissance de la demande, qui est souvent à l’origine des désagréments enregistrés par les clients. « Il faut savoir que l’année dernière, nous avons enregistré une forte croissance du trafic data, du trafic internet, soit environ 40%. Donc, la croissance du trafic en elle-même implique pour nous de réaliser des investissements à des fréquences très régulières, pour pouvoir maintenir un dimensionnement approprié de notre réseau et d’améliorer la qualité de service », explique le DG d’Orange Cameroun.
Mais, en croire ce responsable du groupe Orange, malgré les investissements consentis par les opérateurs, la qualité de service ne sera pas toujours au rendez-vous, sans une véritable synergie entre les différents acteurs du secteur des télécoms du pays. « Il y a des points sur lesquels Orange Cameroun doit travailler collectivement avec les autres opérateurs. Parfois, notamment sur des questions de transmission par fibre optique, nous dépendons d’autres opérateurs. D’où la nécessité de se mettre ensemble pour améliorer la qualité », affirme M. Benon.