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Opalm va investir 45 milliards de Fcfa pour la construction de 5 usines de production d’huile de palme au Cameroun

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Relayé par Investir au Cameroun, ces informations ont été révélées le 22 décembre 2025 dans les services du Premier ministre à Yaoundé, au cours de la cérémonie de signature des documents juridiques relatifs à ce projet. Il s’agit de deux conventions d’investissement : l’une entre la société Opalm et le gouvernement, représenté par les ministres de l’Agriculture, du Commerce et de l’Industrie ; l’autre entre Opalm et l’Agence de promotion des investissements (API), pour permettre au projet de bénéficier des facilités prévues par la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun. La société Opalm et le ministère de l’Agriculture ont également signé un cahier de charges définissant les synergies en vue d’un meilleur encadrement des producteurs de noix de palme.

Selon Tarek Daoud, le directeur général d’Opalm, ce projet agro-industriel vise deux objectifs : accompagner l’Etat du Cameroun dans ses efforts de structuration et de planification dans le monde rural, et accroître la production nationale d’huile de palme. « Le déficit actuel d’huile de palme au Cameroun est de 300 000 tonnes. Le programme Opalm se propose d’augmenter de 108 000 tonnes les capacités disponibles pour les industries locales, soit une réduction (du déficit) d’environ 50% », annonce le DG d’Opalm.

Import-substitution

En effet, faute d’huile de palme en quantité suffisante, les industries de transformation – producteurs des huiles raffinées et savonneries – n’exploitent généralement que 40 à 50% des capacités installées. « Grâce à l’investissement de la société Opalm, des usines de transformation de l’huile de palme pourraient enfin tourner à plein régime », confie Gabriel Mbairobe, qui estime à 1,2 million de tonnes les capacités de raffinage des oléagineux actuellement disponibles au Cameroun.

Au-delà de la dynamisation de l’industrie de transformation de l’huile de palme, le projet porté par la société Opalm contribue à la mise en œuvre de la politique d’import-substitution. Prôné depuis quelques années par le gouvernement camerounais, l’import-substitution consiste à développer la production locale pour réduire les importations, et par ricochet le déficit de la balance commerciale.

Selon le ministre Mbairobe, avec des importations estimées à environ 100 milliards de FCFA chaque année, l’huile de palme est parmi les produits qui déséquilibrent le plus la balance commerciale du Cameroun. « Le Projet de la société Opalm vient aider l’Etat à rééquilibrer un tout petit peu cette balance commerciale », soutient le membre du gouvernement.

Rédaction
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