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Mise en service du corridor Yaoundé – Brazzaville long de 321,5 Km

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(BFI) – La capitale Brazzaville est désormais reliée à la première ville du Cameroun par une route totalement bitumée. Les derniers chaînons manquants de la route Sangmelima-Ouesso (321,5km), côté camerounais, viennent d’être ouverts à la circulation. 

Le tronçon routier mis en service est composé de Sangmelima-Bikoula (85 km), Bikoula-Djoum (38 km) ; Djoum-Mintom (98 km) ; Mintom-Lélé (67,50 km) et Lélé-Ntam-Mbalam (53 km), soit 321,5 km de routes aménagées.

L’ouvrage est doté de stations de pesages et des aires de repos pour les transporteurs. Il a été inauguré, le 22 décembre, par le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, en présence notamment du partenaire de la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires de la sous-région.  

La BAD est, en effet, le principal bailleur de fonds du projet de la route Sangmélima-Ouesso qui a coûté 119,8 milliards F CFA. La finition du corridor Brazzaville-Yaoundé va contribuer à la réalisation de l’objectif de développement des deux gouvernements (camerounais et congolais), en facilitant l’intégration sous-régionale et en améliorant la mobilité dans les deux pays.

Les bénéficiaires directs du projet sont les usagers de transport ainsi que la population vivant dans sa zone d’influence (Département de la Sangha, au nord du Congo et région du sud du Cameroun). Il est attendu du projet, non seulement l’amélioration de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, mais aussi le désenclavement des zones à fortes potentialités économiques. Mieux, le désenclavement de la localité va favoriser l’écoulement des produits agricoles, les déplacements entre les villes de Djoum et de Mintom, ainsi que la circulation des gros porteurs en provenance du Congo-Brazzaville, afin écouler leurs marchandises au port de Douala.

Le représentant de la BAD pour l’Afrique centrale, Joseph Nguessan, a indiqué qu’au-delà des avantages que présente le projet pour le développement des échanges entre les deux pays, ce corridor renforcera l’intégration régionale en permettant l’interconnexion sur des axes routiers reliant le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale, y compris la République démocratique du Congo.

« Aujourd’hui, c’est une fierté que de voir deux capitales de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale réunies par voie routière. C’est l’ambition de la BAD de voir ce genre d’initiatives se multiplier en Afrique centrale », a souhaité Joseph Nguessan, rapportent les médias.

Il faut noter pour mémoire que l’intégralité du corridor Brazzaville a coûté 424 millions de dollars, soit près de 228,8 milliards FCFA. Les financements ont été mobilisés par les deux pays avec l’appui de la BAD, la Banque islamique de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, le Fonds saoudien pour le développement et le Fonds koweïtien.

Christian Trésor Adong Baliaba

Rédaction
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