(BFI) – le Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé les 15 et 16 janvier 2025 à Yaoundé, les 3e et 4e sessions ordinaires du Comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun. Principalement axé sur le secteur agropastoral, ce programme, a vu une nette accélération de ses activités en 2024.
Au cœur des échanges, la connectivité numérique des zones rurales, l’extension de la large bande aux localités rurales pour le développement de l’économie numérique et de l’inclusion numérique. Le Patnuc vise ainsi à poursuivre les réformes et les politiques dans le secteur des TIC ; à améliorer les compétences numériques des citoyens ; à promouvoir le développement des Applications et de services numériques et à accroître la portée et l’utilisation des services numériques pour stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun.
Le projet est divisé en trois composantes principales. L’objectif spécifique da la première composante du projet est de permettre la mise en place de nouveaux cadres institutionnels, juridiques et réglementaires propices à la croissance du secteur numérique, au renforcement de la confiance numérique, à la création de plateformes numériques et l’acquisition d’équipements pertinents pour un développement sécurisé et résilient des services numériques au Cameroun.
La deuxième composante se concentrera sur la stimulation du marché local en facilitant l’accès à Internet et l’utilisation inclusive des TIC dans le tissu de développement économique du pays. Son objectif spécifique est de promouvoir l’expansion des réseaux numériques dans les zones rurales en se concentrant sur les localités moins desservies, principalement par le biais de partenariats public-privé (PPP), en vue d’améliorer l’offre de service mobile à large bande dans ces localités.
Cette initiative permettra également d’améliorer la connectivité du « dernier kilomètre » vers les principales entités publiques telles que les hôpitaux, les écoles et les administrations locales. Cette composante portera également sur des interventions du côté de l’offre, telles que l’achat de bande passante internationale, l’acquisition d’équipements numériques et la formation ciblée pour les principales entités publiques.
La troisième composante se concentrera sur le renforcement des technologies agricoles de rupture (DAT) pour la transformation agricole en intensifiant le développement de solutions DAT pour améliorer les liens avec le marché et la création de valeur ajoutée par une utilisation accrue des solutions DAT par les communautés rurales ciblées. Ce volet vise également à renforcer les écosystèmes publics d’innovation en matière de DAT et à renforcer les capacités numériques dans les zones rurales.
Cédric Boyomo