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Louis Banga Ntolo reconduit au poste de DG de la Bourse unifiée de la Cemac pour les 4 prochaines années

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Dans le dit communiqué, Louis Banga Ntolo, Directeur de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), depuis décembre 2021 vient de recevoir l’onction du Conseil d’administration pour un nouveau mandat de 4 ans. Le Conseil d’administration de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) a décidé de renouveler sa confiance au dirigeant camerounais en raison de plusieurs facteurs.

A la lecture du document de la Bvmac, « cette décision se fonde sur les bons résultats obtenus au cours de son mandat actuel et particulièrement, l’assainissement de la gouvernance managériale, l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, le renforcement de la notoriété de la société, la conduite de plusieurs réformes et innovations susceptibles de développer les activités de la société et d’approfondir le marché financier régional, une gestion sociale transparente et l’amélioration du dialogue avec les autorités publiques de la CEMAC », souligne la bourse. Autant d’éléments qui trouvent un écho dans les performances financières réalisées au cours des dernières années.

Dans le détail, l’entreprise a vu son capital social progresser de 29% pour atteindre 9 milliards Fcfa, tandis que la capitalisation flottante s’est établie à 66,4 milliards Fcfa et l’encours des dettes à 1 300 milliards Fcfa. Sur les compartiments obligations et actions, la valeur des transactions a plus que doublé d’une année à l’autre. Le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 52,1%, atteignant 868,6 millions Fcfa, alors que la dette financière a été quasiment effacée (−99,99 %). Pour la première fois depuis quatre ans, l’entreprise a même dégagé un résultat net positif de 8,5 millions Fcfa.

Des performances obtenus grâce à un leadership et une maîtrise du secteur financier sous-régional. Le nouveau mandat de Louis Banga Ntolo, revêt alors plusieurs défis comme le précédent. Parmi ceux-ci, la mise en œuvre effective du nouveau Règlement général de la BVMAC. Ce nouveau texte de 237 articles remplace celui de 2008 et fixe un nouveau mode de fonctionnement de la place boursière sous-régionale. A cela s’ajoute la levée de plusieurs contraintes qui plombent l’activité de la BVMAC. Notamment : les pesanteurs qui entourent le processus de privatisation des entreprises des portefeuilles publics des Etats à la BVMAC, la faible participation du secteur privé aux opérations de marché, la lenteur dans la création du Dépositaire centrale unique (DCU), etc.

Elise Nguélé

Rédaction
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