(BFI) – Du 2 au 6 décembre prochain, l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (Issea), célèbre ses 40 ans. La célébration de cet anniversaire a été annoncée vendredi dernier à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse présidée par le Directeur général de cette école, Dr. Marcel Opoumba.
Le thème retenu pour cette manifestation est « Issea ; 40 ans au service de l’intégration sous-régionale à travers la formation et la recherche en statistique et en économie appliquée ». Pour le Dr Marcel Opoumba, cet évènement offre l’occasion de marquer « un temps d’arrêt, pour voir ce que nous avons réalisé et ce que nous devons faire également », a-t-il expliqué. Car, en 40 ans, beaucoup de choses ont été faites.
« En 2020 par exemple, nous avons fait la rénovation pédagogique, en passant en revue tous nos programmes de formation pour faire du statisticien du 21e siècle, un statisticien opérationnel, quel que soit le lieu dans lequel il va travailler. C’est vrai qu’ils l’étaient déjà, mais on les formait plus pour travailler à la fonction publique. Maintenant, le statisticien, avec l’avènement de la data science, de l’intelligence artificielle, doit être à la pointe de la technologie », a soutenu le Dg de l’Issea.
Outre l’ouverture officielle prévue le 2 décembre, en présence du gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, y compris les autres premiers responsables des institutions spécialisées de la Cemac, une conférence sur la formation statistique en Afrique est aussi programmée.
Le colloque international sur la promotion de la statistique appliquée pour la prise de décisions et le développement en Afrique va constituer une séquence majeure. Chercheurs, acteurs de la société civile et autres décideurs auront ainsi la possibilité de débattre sur les politiques relatives à la santé, l’éducation, l’intelligence artificielle, afin de trouver des solutions au développement de la sous-région.
Les anciens de l’Issea vont également avoir une journée à eux, dans le but d’inspirer les plus jeunes. Un forum des entreprises est aussi prévu, parce qu’elles ont des données, mais ne savent pas les faire parler. « Il faut un statisticien pour le faire et leur permettre de prendre de meilleures décisions et d’accroître leurs chiffres d’affaires », a expliqué Dr. Marcel Opoumba