(BFI) – La société technologique américaine Microsoft a annoncé le mardi 2 mai avoir nommé la Sud-Africaine Lillian Barnard (photo) présidente de Microsoft Africa. Cette entité a pour mission de fournir aux entreprises et organisations africaines les solutions technologiques dont elles ont besoin pour assurer leur transformation numérique.
Microsoft a nommé Lillian Barnard au poste de Présidente pour Microsoft Afrique, montrant ainsi l’engagement de l’entreprise à avoir un impact sur le continent. Microsoft a déclaré que Barnard, l’ancienne Directrice générale de Microsoft Afrique du Sud, était « bien placée pour diriger l’implication de Microsoft dans la transformation à grande échelle du continent et s’appuiera sur ses plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie des TIC ». Cette dirigeante, qui a occupé des postes de direction chez des entreprises telles qu’IBM et Vodacom avant de rejoindre Microsoft en 2019, travaillera désormais à accélérer la transformation des clients en Afrique. Pour sa nouvelle mission, Mme Barnard s’appuiera notamment sur son expérience de plus de 25 ans dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).
La nomination de Kalane Rampai, qui la remplacera en tant que Directeur général de l’Afrique du Sud, est « une étape importante » dans le parcours de Microsoft visant à créer des opportunités, à autonomiser les particuliers et les entreprises et à stimuler la croissance de l’emploi qui profitera à toute la région, a déclaré Samer Abu-Ltaif, Vice-président de Microsoft et Président de l’Europe centrale et orientale, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Ces deux nouvelles nominations s’inscrivent dans le cadre des efforts de Microsoft en faveur de la transformation numérique en Afrique. La société a créé en novembre 2021 un bureau de transformation pour l’Afrique (ATO) dirigé par le Nigérian Kunle Awosika. Les investissements de Microsoft en Afrique portent notamment sur l’infrastructure numérique, la connectivité, la formation, la cybersécurité, le cloud, les petites et moyennes entreprises (PME) et les start-up. Une étude d’IDC (International Data Corporation) citée par la société estime également que Microsoft et son écosystème de partenaires dépenseront environ 3,7 milliards $ en Afrique pour des services et des produits au cours des trois prochaines années.
« Alors que les organisations africaines de toutes tailles et de tous secteurs pivotent et s’adaptent aux besoins commerciaux et des clients en évolution, elles cherchent des partenaires qui peuvent accélérer leur agilité, leur flexibilité et leur compétitivité, tout en réduisant les coûts et en augmentant les efficacités », a déclaré Barnard, ajoutant qu’elle est passionnée par l’utilisation de la technologie pour libérer le potentiel de croissance qui produira un impact réel pour les entreprises, les communautés et les économies de tout le continent.
Elise Nguélé