(BFI) – Donner la priorité à l’humain est particulièrement crucial en ce moment précis où les écarts en matière d’éducation, de santé et d’emplois des jeunes persistent et se creusent davantage. La bataille pour réduire l’extrême pauvreté qui figure parmi les objectifs de développement durable ne pourra être remportée que par un rétablissement des équilibres économiques et une confiance réaffirmée entre gouvernants et gouvernés.
Au cœur de l’engagement maintes fois renouvelé par les autorités congolaises, l’humain devrait passer en premier pour espérer promouvoir une prospérité partagée. Le taux de pauvreté qui s’est aggravé du fait, entre autres, des impacts économiques et sociaux dévastateurs de la covid-19 oblige à adopter des politiques qui prennent en compte toutes les couches sociales pour plus de résilience.
En clair, il s’agit de créer un nouveau contrat social en éliminant les goulots d’étranglement liés à la crise financière qui empêchent les entreprises de se relancer et de créer des emplois. Une mission à laquelle s’attèle depuis quelque temps le gouvernement par des mesures louables portant, entre autres, sur l’allègement des taxes fiscales et douanières, l’amélioration du climat des affaires, les facilités de création d’entreprise et la promotion du partenariat public-privé.
Des défis qu’il sied de relever si l’on veut valoriser l’immense potentiel en termes de ressources naturelles qui n’attendent qu’à être exploitées. Un objectif ambitieux dont dépendront le progrès économique et le développement du Congo. Les jalons étant d’ores et déjà posés, il est temps d’impulser une vraie dynamique pour concrétiser les projets annoncés.
