(BFI) – Le gouvernement a entamé la mobilisation des banques locales pour financer les projets d’urgence du Plan national de développement(PND) 2022-2026. Un protocole d’accord relatif au mécanisme de financement des projets prioritaires devra être signé, ce 5 août, entre les autorités et les directeurs généraux des banques.
Les documents relatifs au mécanisme de financement des projets d’urgence du PND 2022-2026 ont été présentés, le 31 juillet, par le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye. À travers ce nouveau mécanisme « innovant » axé sur une meilleure prévision des décaissements qui se feront par tranche, l’exécutif espère ainsi réduire l’incertitude et la baisse des tensions de trésorerie de l’État.
L’outil financier entend garantir l’amélioration du taux d’exécution des travaux, grâce à la condition imposée aux entreprises adjudicataires des marchés de décaisser en fonction de l’achèvement des différentes phases des travaux. Il entend aussi réduire l’accumulation de nouveaux arriérés de paiement et des détournements de crédit et des paiements non causés ainsi qu’assurer l’amélioration des relations entre les banques, les entreprises et l’État.
Trois principaux risques subsistent dans la conduite des projets publics nécessitant des corrections du mécanisme de financement. Le premier risque serait lié au non- achèvement des projets. Le second consiste à régler un service non réalisé et le troisième porte sur l’accumulation des arriérés de paiement du fait de la forte dépendance à la santé financière de l’Etat.
Retenons que le programme quinquennal comporte 343 projets évalués à plus de 8 962 milliards de francs CFA. Il repose sur six secteurs prioritaires : le numérique, l’agriculture ; l’industrie ; les Zones économiques spéciales ; le tourisme et l’immobilier.