(BFI) – Entendu, dans le domaine de l’économie et de la finance, comme une dépense destinée à augmenter, à long terme, la richesse d’une entreprise ou d’un Etat dans l’intérêt de la population, l’investissement est devenu pour les pays en quête d’un développement l’option primordiale pour diversifier l’économie, créer des emplois, des biens et services et augmenter la productivité.
Au Congo, le recours aux financements étrangers a donné lieu à la création, très récemment, d’un ministère chargé de la promotion du partenariat public-privé auquel incombe entre autres missions d’attirer vers le pays des personnes physiques ou morales désireuses de soutenir divers secteurs d’activités jugés porteurs.
Outre le pétrole et le bois longtemps considérés comme les secteurs ayant le plus attiré des investissements étrangers, désormais l’agriculture, les mines, l’immobilier, le bâtiment et les travaux publics ainsi que le tourisme font l’objet d’un grand attrait des investisseurs. En témoigne la multitude d’accords et de conventions signés ces dernières années par des entreprises étrangères, des partenaires bilatéraux et multilatéraux qui manifestent un intérêt envers les activités productives.
Plus qu’attendus aujourd’hui, les placements deviennent un impératif dans un contexte où l’apport du secteur privé s’avère un moyen efficace capable d’accroître le produit intérieur brut, stimuler le développement, augmenter la productivité et rendre l’économie congolaise compétitive.