(BFI) – La Société des Aéroports du Cameroun (ADC) a attribué deux marchés importants à des entreprises camerounaises pour la fabrication, l’installation et la supervision des barrières anti-souffle sur l’aire de trafic de la zone fret de l’aéroport international de Douala. Cette décision, signée par le directeur général Thomas Owona Assoumou le 27 août 2024, s’inscrit dans le cadre du projet de certification de l’aéroport.
De manière précise, indique Investir au Cameroun, la société Dik’s business group est chargée de la fabrication et l’installation de ces barrières anti-souffle pour un montant de 485,5 millions de FCFA toutes taxes comprises. Les travaux doivent être exécutés dans un délai de quatre mois.
Et la Société générale de surveillance (SGS), leader mondial de l’inspection, du contrôle, de l’analyse et de la certification, quant à elle, se chargera pendant cinq mois, du suivi, du contrôle technique et de la surveillance de l’exécution des travaux, pour un montant de 42,9 millions de FCFA toutes taxes comprises.
Les barrières anti-souffle sont des structures protégeant les zones opérationnelles des aéroports contre les puissantes expulsions d’air des réacteurs. Ces structures sont généralement placées près des aires de stationnement et de circulation des avions afin de minimiser l’espace nécessaire à des opérations aéronautiques sécurisées, apprend-on.
La certification de l’aéroport de Douala est un long processus, apprend-on des ADC. Ce sera le deuxième aéroport du Cameroun à être certifié après Yaoundé-Nsimalen qui a obtenu sa certification en 2022, six ans après le lancement du processus. La certification, faut-il le rappeler, incite des consultations aéronautiques, favorise la signature des accords aériens et augmente la desserte d’un pays.
La certification améliore le niveau de sécurité d’un aéroport s’améliorer et contribue à l’amélioration du taux de conformité USOAP de l’État. Au-delà d’être une exigence de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), la certification a pour but de garantir la conformité des installations techniques et des qualifications des personnels d’exploitation aux normes de l’OACI, ainsi que le respect des protocoles adéquats entre l’exploitant (ADC) et les autres intervenants de la plateforme aéroportuaire afin de « minimiser les risques de sécurité associés aux opérations de vols ». Le certificat a une validité de deux ans, renouvelables.