(BFI) – Depuis le 27 août 2025, le Burkinabé Léandre Bassolé, nommé en mai dernier au poste de directeur général de la Banque africaine de Développement (BAD) pour l’Afrique centrale, a officiellement pris fonction au sein de l’institution financière panafricaine. Il a compétence sur le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RDC et le Tchad.
Docteur en économie du développement, Bassolé était avant sa nomination directeur général adjoint du Bureau du groupe de la BAD pour l’Afrique de l’Est, après avoir occupé les fonctions de chef de bureau pays pour l’Éthiopie, l’Erythrée, Djibouti et les Comores, remplace à ce poste le Canadien d’origine ivoirienne Serge Nguessan.
Au lendemain de sa prise de fonction (28 août), Léandre Bassolé a été reçu en audience par Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et gouverneur de la Banque pour le Cameroun. Les discussions ont porté sur l’état de la coopération, l’état d’avancement de la mise en œuvre des projets existants et les perspectives de nouveaux engagements en soutien à la Stratégie nationale de développement 2030.
« La stratégie de la Banque africaine de développement vise à déployer toutes nos opérations régionales depuis le Cameroun et à faire de Yaoundé un pôle d’excellence », a déclaré Bassolé au sortir de sa rencontre avec le membre du gouvernement camerounais.
« Je me félicite de la qualité des relations de coopération avec le groupe de la Banque. Nous avons 24 projets actifs dans les secteurs prioritaires de notre développement, avec une dynamique orientée vers la réalisation de projets intégrés pour un impact réel sur l’économie et la qualité de vie des populations », a affirmé Alamine Ousmane Mey.
La stratégie de la Banque africaine de développement vise à déployer toutes ses opérations régionales depuis le Cameroun et à faire de Yaoundé un pôle d’excellence. AU 30 juin 2025, le volume des engagements de la banque dans le pays s’élève désormais à environ 2,2 milliards de dollars américains, dont près de 50 % dans les transports, suivis de l’énergie et de l’agriculture. À l’échelle de la région Afrique centrale, il représente 130 opérations, dont une quarantaine régionale et multinationale, pour un montant total de plus de 5 milliards de dollars, soit 2812 ,8 milliards de Fcfa.
Paul Nkala