(BFI) – Après 10 jours d’évaluation, la mission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sur la surveillance multilatérale conduite par Jean-Claude Nguemeni a livré ses résultats vendredi dernier au ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey (Photo) au cours d’une audience.
Entre autres épreuves que le Cameroun devait valider devant le jury de cette mission: le respect en 2019 des critères de convergence de la Cemac, l’examen des dispositions prises au niveau national pour la conclusion satisfaisante de la 6e revue du programme économique et financier avec le FMI mais aussi l’évaluation des différentes réformes structurelles engagées.
Des épreuves sur lesquelles le Cameroun s’en sort avec des notes plutôt bonnes. Après des séances de travail avec des organes tels que le Comité technique de suivi des programmes économiques, la direction générale de l’Economie et de la Programmation des investissements publics, l’Institut national de la Statistique, la direction nationale de la BEAC, les directions générales sous tutelle du ministère des Finances, il ressort que le rythme de mise en œuvre des réformes structurelles engagées par le Cameroun est bon. Sur le plan de la situation macroéconomique, le taux de croissance reste à un niveau acceptable malgré les différents chocs auxquels le pays fait face, selon Jean-Claude Nguemeni. « Il faut noter que cette croissance reste fortement tirée par le secteur tertiaire et donc, l’accent devrait mis sur les mesures visant la diversification de l’économie, la transformation structurelle du Cameroun.
A ce niveau, nous apprécions les efforts consentis par le gouvernement, notamment en vue d’adresser les questions relatives à la transformation structurelle du Cameroun, notamment la mise en place d’une stratégie nationale des exportations, une politique des champions nationaux, mais aussi la nouvelle stratégie nationale de développement », ajoute l’évaluateur. Autre sujet à l’ordre du jour dans cette audience, le processus d’intégration dans la sous-région. Les pays gagneraient à accélérer ce processus pour booster la connectivité entre les eux, mais aussi les échanges commerciaux. Alamine Ousmane Mey a promis que le Cameroun allait continuer ses actions dans la gestion des finances publiques et booster ses activités pour l’accélération de la croissance de notre économie.
Omer Kamga