AccueilSecteursEnergieLe rapport 2018 sur les industries extractives au Cameroun est enfin disponible

Le rapport 2018 sur les industries extractives au Cameroun est enfin disponible

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(BFI) – L’atelier de présentation de ce document, sur le thème : « Fin de la suspension temporaire de l’Itie : toutes les conditions sont remplies », a eu lieu le 29 juin 2021 à Yaoundé, sous la présidence de Gabriel Dodo Ndoké, ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minmidt), vice-président du comité de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). Il était question de rendre compte au public de l’état de gouvernance des secteurs pétroliers, gazier, des mines et des carrières pour l’exercice 2018. Mais aussi d’annoncer que le Cameroun remplit désormais toutes les conditions pour que sa suspension temporaire soit levée.

En 2018 donc, les revenus générés par ce secteur étaient de 763,95 milliards de Fcfa et ceux repris dans le budget de l’Etat l’ont été pour un montant de 568 milliards de Fcfa, contre 441,97 milliards de Fcfa en 2017. Cette hausse de 2018 s’explique, selon les experts du cabinet BDO Tunisie Consulting qui a réalisé le rapport, par les réformes mises en place par les pouvoirs publics. Notamment le Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, le Code pétrolier, le Code minier, la limitation des interventions directes de la Société nationale des Hydrocarbures.

Dans les détails, en 2018, le pétrole brut représente l’essentiel de la production et de l’exportation du secteur extractif avec plus de 24 millions de barils, suivi du gaz et de l’or. La production du gaz s’est chiffrée au cours de cette période à 51 678 799 millions de pieds cubes standards de gaz et 15900 tonnes métriques pour le gaz de pétrole liquéfié. Le transport d’hydrocarbures a rapporté 33,38 milliards de F contre 31,71 milliards en 2017. « Ce que nous pouvons retenir de ce rapport c’est que le secteur extractif a considérablement contribué à financer le budget de l’Etat, les besoins sociaux et l’économie en général », a affirmé le Minmidt.

Le président du comité n’a pas manqué de revenir sur la suspension du Cameroun. « Nous sortons d’une période de turbulence, du fait d’une suspension temporaire. Laquelle suspension est à mettre sur le compte des difficultés rencontrées dans l’organisation même interne de notre comité, aggravé par la conjoncture sanitaire due au Covid-19 qui n’a pas permis que tout soit mis en œuvre pour qu’à bonne date le rapport soit produit », a-t-il expliqué. Avec la publication de ce rapport, le Cameroun attend désormais la levée de sa suspension qui devrait intervenir au cours du mois prochain. Et le Cameroun a pris l’engagement de publier cette année, au plus tard le 30 octobre, le rapport de l’année 2019.

Omer Kamga

Rédaction
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