(BFI) – Energy Capital & Power (ECP) est fier d’annoncer que S.E. Bruno Itoua, Ministre des Hydrocarbures de la République du Congo et Président de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), a été confirmé comme intervenant à la conférence-exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2022, qui se tiendra dans moins de trois semaines.
S.E. le Ministre Itoua se joindra aux ministres respectifs du Sénégal (S.E. Sophia Gladima), de la Mauritanie (S.E. Abdessalam Ould Mohamed Salah), de la Gambie (S.E. Abdoulie Jobe), de la Guinée-Bissau (S.E. Dionisio Cabi) et de la Guinée équatoriale (S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima), mais aussi au Directeur général de la Direction du pétrole au Bureau du Président, Foday Mansaray, s’adressant aux délégués réunis lors du forum ministériel qui suivra le discours du Président S.E. Macky Sall le 1er septembre à Dakar.
Depuis qu’il a accédé à la présidence de l’OPEP en janvier, en remplacement de l’Angola, pays voisin, S.E. le ministre Itoua a conduit le Congo vers une reprise économique robuste tirée par le pétrole, en atteignant une croissance solide de 5 % du PIB et en atténuant les baisses de production pour stabiliser la production du pays à 275 000 barils par jour. Grâce à la vision de S.E. le ministre Itoua, les 13 nations riches en pétrole qui composent l’OPEP, contrôlant 40 % de l’offre mondiale de pétrole, ont pu ramener la demande à des niveaux supérieurs à ceux pre-COVID-19, supprimant ainsi les restrictions de 10 millions de barils par jour imposées pendant la récession de 2020 et voir les prix mondiaux des matières premières culminer à plus de 100 dollars le baril en avril, soit le plus haut niveau depuis sept ans.
Le rôle prépondérant de S.E. le ministre Itoua en tant que ministre congolais des hydrocarbures lui confère une grande expérience à partager avec les nouveaux acteurs énergétiques du bassin MSGBC. Avec un secteur extractif mature datant de plusieurs décennies, le Congo-Brazzaville détient 2,9 milliards de barils de pétrole brut et 10 trillions de pieds cubes (tcf) de réserves de gaz naturel, loués pour la participation du secteur privé de sociétés comme Perenco, Eni et TotalEnergies. Le pétrole en amont représente 50 % du PIB national, 70 % des recettes publiques et 80 % des exportations nettes. En revanche, les pays du MSGBC peuvent se targuer de posséder 50 tcf de gaz naturel et 9 milliards de barils d’équivalent pétrole à eux deux, tout en atteignant des niveaux de production de classe mondiale, 9 milliards de dollars de projets pétroliers et gaziers devant être mis en ligne l’année prochaine. Le pays hôte du MSGBC Oil, Gas & Power 2022, le Sénégal, détient 500 000 barils de pétrole à Sangomar et la Gambie a potentiellement le triple avec les découvertes de la méga firme australienne FAR. Tous les pays du MSGBC accélèrent l’exploration, comme le Congo, avec des cycles d’octroi de licences allant de cinq à 27 blocs mis sur le marché cette année.
En somme, la présence de S.E. le ministre Itoua au forum ministériel du MSGBC pourrait changer la donne, en apportant une vision stratégique inégalée en vue de forger des partenariats et des liens solides entre le secteur public et le secteur privé avec une nouvelle palette de multinationales qui viendront s’ajouter à une série de compagnies pétrolières internationales (CPI) et d’investisseurs qui se diversifient rapidement et affluent dans la région depuis l’Afrique, l’Europe, l’Asie, l’Amérique, l’Australie et le Moyen-Orient. Actuellement, des sociétés telles que bp, Woodside, Kosmos, FAR, Petronas, PetroNor et Tullow Oil sont actives dans le bassin. Cependant, la triade Perenco, Eni et TotalEnergies représente certains des plus grands investisseurs CPI opérant en Afrique et sont à l’origine de plusieurs des plus grands développements d’hydrocarbures d’Afrique de l’Ouest de ces dernières années.
La directrice de la conférence internationale de l’ECP, Sandra Jeque, déclare que « S.E. Bruno Itoua met à profit son expérience unique en matière de politique mondiale et nationale pour façonner des secteurs d’hydrocarbures durables au profit de la société et de l’économie et pour favoriser le développement. Ses conseils lors du panel ministériel de MSGBC Oil, Gas & Power 2022 en septembre prochain sont donc particulièrement bienvenus et appréciés, car ils tiennent compte de l’industrie naissante mais florissante du bassin, avec des milliards de dollars d’investissements déjà en place, qui devraient doubler au cours de la décennie. »
