(BFI) – Equipement de laboratoire, matériels mobiles pour la fertilité des sols agricoles sont entre autres, appuis de ce pays ami du Cameroun, rétrocédés au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Le Cameroun est résolument tourné vers l’agriculture de deuxième génération. C’est ce qu’a rappelé le 13 février dernier à Yaoundé, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Gabriel Mbairobe inaugurait le laboratoire d’analyses des engrais et des sols construit par le gouvernement camerounais et équipé par le royaume du Maroc.
Une triple cérémonie qui a drainé beaucoup de monde. Des membres du gouvernement, l’ambassadeur du Maroc au Cameroun, Mostafa Bouch, ainsi que des chercheurs, des experts en agriculture et des cultivateurs.
A travers la fondation Office chérifien des phosphates, le Maroc a offert au Cameroun un certain nombre de dons. Il s’agit notamment de l’équipement complet du laboratoire d’analyse des sols et des engrais et même des pesticides. Il y a aussi une assistance pour la formation du personnel du Minader au Maroc.
Sans oublier du matériel mobile, à savoir un grand engin, des véhicules pick-up et des motos. Ces équipements de pointe serviront à effectuer des échantillonnages sur le terrain, mais permettront également de faire la collecte des spécimens afin de procéder à leurs examens en laboratoire.
Autre appui qu’apporte le royaume du Maroc, c’est ce projet de l’élaboration de la carte de fertilité des sols agricoles du Cameroun. Celui-ci s’insère dans la stratégie nationale de la révolution agricole. Il s’agit d’un fruit du partenariat entre le Cameroun et le Maroc dont l’objectif est de développer un système innovant de conseils en fertilisation pour produire davantage.
L’unité mobile offert permettra de mettre en pratique une phase pilote dans deux régions (Centre et le Nord) pour un espace de 100 000 ha avec près d’un millier d’échantillons à prélever.
Ce projet lancé hier est une grande opportunité pour l’agriculture camerounaise. Selon le Minader, tout ce package constitue des outils importants et de décision. « Pour ce qui est de La fertilisation du sol, elle doit être raisonnée pour diminuer les coûts et augmenter la productivité », se réjouit Gabriel Mbairobe.
Autres avantages de la cartographie, elle permet de choisir les spéculations qui doivent être utilisées sur un certain type de sols. L’on apprend que les caractéristiques physico-chimiques du sol aident à avoir une formulation d’engrais qui permet de compléter les nutriments que le sol donne à la plante. « C’est une phase importante de la modernisation de l’agriculture camerounaise et surtout de l’augmentation de la productivité et des revenus des producteurs », a conclu le Minader.