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Le leapfrog digital en Afrique : un saut vers la quatrième révolution industrielle (Huawei)

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(BFI) – Le leapfrog digital, autrement dit la transformation digitale, est aujourd’hui une opportunité de croissance fulgurante pour le continent africain. Déjà bien connecté, le continent ayant connu des avancées notoires depuis le début du 21e siècle, aussi bien au niveau de la pénétration mobile que du niveau de couverture 3G et 4G, il faut désormais que l’Afrique termine la concrétisation et le développement de ces « bonds technologiques » pour finaliser son entrée dans l’ère de la quatrième révolution industrielle.

Le cabinet BearingPoint a défini plusieurs leapfrog : la première étape consiste à développer les télécoms et les technologies de l’information et de la communication. Elle a déjà été majoritairement franchie en Afrique. Partant d’un taux de pénétration de téléphonie proche de 0 dans les années 1990, l’utilisation de réseaux mobiles est désormais largement répandue. Les opérateurs télécoms majeurs et les fournisseurs d’infrastructure réseaux doivent poursuivre dans cet élan en proposant des technologies mobiles à des prix abordables, avec les meilleures infrastructures mobiles possible.

Le développement des services financiers mobiles, seconde étape, est également amplement entamé sur le continent. Il représente un domaine où les africains ont un emploi du digital encore plus poussé que celui des européens ou des américains. Dans l’économie africaine, le crédit permet la prise d’initiative et le développement des petits et moyens commerces en favorisant l’investissement, tandis que l’épargne permet d’assurer une stabilité financière au quotidien et de faire face aux imprévus, particulièrement en pleine crise de la Covid-19. Dans les régions où l’inclusion financière est limitée, l’argent mobile promet une alternative moins coûteuse et plus évolutive aux services bancaires traditionnels. Néanmoins, des problèmes structurels persistent : les zones rurales demeurent moins bien desservies en termes d’infrastructure et de services, et cette fracture digitale maintient des inégalités face aux possibilités d’inclusion financière de la finance décentralisée. Pour cette raison, Huawei a imaginé le programme Ruralstar pour apporter des connexions mobiles à des zones rurales non connectées.

La troisième phase est l’e-commerce. Avec un marché représentant de plus de 1,2 milliard de personnes, la ZLECA pourrait faire du continent devra permettre de mettre un coup d’accélérateur à l’e-commerce intra-africain.

Enfin, la dernière étape identifiée de cette transformation digitale est le e-gouvernement, c’est-à-dire la digitalisation des administrations et des Institutions publiques. Le Big Data, la collecte, le traitement et l’échange électronique des données au sein ou entre administrations permettraient un échange plus rapide d’informations entre l’administration et la société civile, une accessibilité aisée de l’information, une transparence accrue de la part de l’administration et une réduction des coûts de fonctionnement de celle-ci. Cette étape est décisive pour le futur des États africains, et les acteurs privés du digital doivent être mobilisés à leurs côtés. Au Cap-Vert par exemple, Huawei a collaboré avec la Cellule opérationnelle de la société de l’information, reliant ainsi 142 organisations à travers le pays par le biais du même réseau, couvrant aussi les écoles, les dispensaires, les services gouvernementaux et les entreprises des petites et moyennes villes.

Chez Huawei, nous sommes déjà présents et nous continuerons de l’être pour accompagner ce développement du digital en Afrique, et pour initier la structuration de secteurs entiers qui contribueront à la croissance et au développement global du continent, pour qu’il s’inscrive comme leader de cette quatrième révolution industrielle qui nous attend.

Par Philippe Wang, Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa

Rédaction
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