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Le groupe Nasco investit 25 milliards de Fcfa pour une raffinerie d’huile au Cameroun

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Cet investissement de 25 milliards Fcfa marque une étape clé dans l’expansion du groupe. La Sorac, qui prépare sereinement le lancement prochain de son complexe industriel ultramoderne à Douala, vient rejoindre un secteur animé par plusieurs acteurs. Sur le pan de la transformation et la production on retrouve des acteurs tels qu’Oléo, Mayor, Diamaor, etc. Sur le pan de la production on peut citer entre autres Socapalm, Safacam, Pamol…

L’usine, équipée des technologies de pointe du spécialiste Desmet Ballestra, dispose de capacités de production de 100 000 tonnes d’huile raffinée et 70 000 tonnes de savon par an. Ce complexe devrait permettre à Sorac de répondre à une demande locale et régionale croissante. Pour accompagner son projet, la structure a procédé à une augmentation de capital à 10 milliards de FCFA. Cette injection de fonds vise à solidifier la structure de l’entreprise et à garantir le bon déroulement du projet industriel. Parallèlement, elle a signé un partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements (API), bénéficiant des avantages fiscaux et douaniers de la loi de 2013, révisée en 2017, qui accorde des exonérations sur une période pouvant aller de 5 à 10 ans. Le lancement de ce complexe industriel entraînera la création de plus de 300 emplois directs, ainsi que de nombreuses opportunités pour les sous-traitants et partenaires locaux, contribuant ainsi au dynamisme écosystème du secteur agro-industriel camerounais.

Depuis plusieurs années, le Cameroun fait face à un déficit structurel en huile de palme brute, conséquence d’une augmentation plus rapide des capacités de transformation que de la production locale. Ce déficit, estimé à 130 000 tonnes en 2020, a atteint 160 000 tonnes en 2022. Toutefois, comme l’explique régulièrement Emmanuel Koulou Ada, président du Comité de régulation de la filière des oléagineux, cette estimation repose sur 50 % des capacités des industriels. En réalité, le manque à combler serait bien plus important.

D’après l’Asroc, la demande des unités de transformation industrielle, en plein essor, dépasse désormais un million de tonnes par an. Or, selon les données du ministère de l’Agriculture, la production nationale, qui s’établissait à 343 000 tonnes en 2014, a progressé pour atteindre 413 000 tonnes en 2018. La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) prévoit qu’elle atteindrait 450 000 tonnes d’ici 2024.

Rédaction
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