(BFI) – Malgré un environnement économique toujours incertain sur plusieurs de ses marchés, le groupe bancaire panafricain Ecobank continue d’afficher une dynamique solide. Au premier trimestre 2025, la banque a enregistré des résultats en forte progression, confirmant la tendance amorcée en 2024.
Le chiffre d’affaires du Groupe s’est établi à 516 millions de dollars, en hausse de 13 % à taux de change constant. Cette croissance est principalement due à l’amélioration de la marge d’intérêt nette, favorisée par la baisse des taux versés sur les dépôts, la hausse des revenus issus des placements en titres et l’augmentation des commissions perçues sur les services.
Dans le détail, le pôle Corporate and Investment Banking (CIB) a généré 262 millions de dollars, soit une progression de 8 % à taux de change constant, portée notamment par les segments Marchés de capitaux et Gestion d’actifs. Le Commercial Banking (CMB) a contribué à hauteur de 143 millions de dollars, en hausse de 12 %, tandis que le Consumer Banking (CSB) a vu ses revenus grimper de 11 %, atteignant 126 millions de dollars, notamment grâce à une forte activité liée aux cartes bancaires.
Les revenus hors intérêts du groupe ont également affiché une belle progression, en hausse de 15 % à taux de change constant pour s’établir à 221 millions de dollars. Les commissions nettes, dopées par le commerce international et les paiements par carte, ont atteint 130 millions de dollars, représentant désormais 25,2 % des revenus nets contre 24,7 % un an plus tôt.
Les revenus de change et de trading ont également progressé, atteignant 83 millions de dollars, tandis que les autres revenus se sont établis à 8 millions de dollars.
Malgré une hausse de 7 % des charges d’exploitation, Ecobank a su maîtriser ses risques et tirer parti de ses revenus en croissance pour dégager un résultat net de 123 millions de dollars ,en progression de 31 % à taux de change constant. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires d’ETI s’élève à 84 millions de dollars, soit une hausse de 22 %, avec un rendement des fonds propres tangibles (ROTE) de 30,5 % contre 29,5 % un an plus tôt.
Antoine Mboussi