(BFI) – Audité à 478 millions de dollars, 2021 s’est avérée être une année de transformation pour Ecobank, déclare Ade Ayeyemi, PDG d’EcobankGroup. La Banque a fait des progrès significatifs dans la réalisation de ses priorités stratégiques et a généré de solides rendements commerciaux et financiers.
« Nous avons augmenté nos revenus, sommes restés efficaces, amélioré la qualité du crédit, renforcé le bilan et, pour la première fois depuis 2016, notre conseil d’administration a recommandé le versement de dividendes aux actionnaires. Nous avons augmenté le bénéfice avant impôts de 140 millions de dollars à 478 millions de dollars, après ajustement pour tenir compte de la charge d’écart d’acquisition de 164 millions de dollars en 2020 et généré un rendement record sur les capitaux propres tangibles de 19 %. Les revenus nets se sont élevés à 1,8 milliard de dollars, en hausse de 5 %, bénéficiant de notre modèle d’exploitation et l’accent continu mis sur la croissance de nos activités de financement du commerce, de paiements, de titres à revenu fixe, de devises et de matières premières. En outre, le ratio d’efficacité de 58,9 % a été le meilleur depuis plus d’une décennie », a déclaré Ayeyemi.
La qualité du crédit continue d’être particulièrement solide, avec des prêts non performants à un niveau historiquement bas de 6,2 % du total des prêts et une réduction du risque de concentration du portefeuille de crédit. De plus, nous avons constitué de manière proactive des réserves de provision à plus de 100 % des prêts non performants. La croissance a été robuste, augmentant de 1,4 milliard de dollars, ou 8 %, ce qui a considérablement stimulé la liquidité et soutenu notre croissance modeste des prêts. Les investissements dans le pivotement d’Ecobank en tant que catalyseur crédible de l’activité seholds, les entreprises et les gouvernements en Afrique ont renforcé notre optimisme pour 2022 et au-delà, tout en complétant l’attente d’une forte reprise économique mondiale suite à l’assouplissement des restrictions de Covid-19.
« Toutefois, une mise en garde fait suite à deux revers mondiaux critiques : la réduction par le FMI des prévisions de croissance mondiale, dans un environnement d’inflation élevée avec environ 60 % des pays à faible revenu en situation de « surendettement » ; et la récente invasion de l’Ukraine par la Russie ». Dans ce mélange, les économies africaines sont en jeu alors que les risques de contagion se propagent, la Fed américaine et d’autres banques centrales du monde développé augmentent les taux d’intérêt, les prix de l’énergie montent en flèche et les tensions géopolitiques exacerbent l’inflation et les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement. Les répercussions de ces évolutions ont déjà contraint certaines banques centrales d’Afrique à relever leurs taux, alors que les prix des biens et des services s’envolent et que les devises sont sous pression, le tout avec des implications en matière de sécurité.
« Dans toute cette tourmente, chez Ecobank, nous restons très concentrés sur la conduite responsable de nos activités, le respect des principes ESG et la réalisation de notre investissement dans la Fondation Ecobank. Nous continuerons d’être agressifs dans la conduite de nos priorités stratégiques, en étant à la pointe de la technologie et en servant nos clients et nos communautés. « Enfin, je tiens à remercier tous les Ecobankers pour leur engagement indéfectible à réaliser notre vision et à rester la banque en laquelle l’Afrique et les amis de l’Afrique ont confiance », a confié Ade Ayeyemi.
André Noir
