(BFI) – La Directrice Exécutive du GICAM, Aline Mbono, prend actuellement part à la 110e Conférence Internationale du Travail prévue du 30 mai au 12 juin courant au Palais des Nations à Genève, en tant que Vice-Présidente Employeur (Porte-Parole de l’organisation Internationale des Employeurs), du Comité chargé de la Discussion sur le Travail décent et l’économie sociale et solidaire.
Cette conférence dédiée aux nouvelles normes du travail sur l’apprentissage, le travail décent et l’économie sociale et solidaire et à l’inclusion des conditions de travail sûres et salubres dans le cadre des principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT, est d’un apport riche en résolutions qui une fois ratifiées par les pays, vont permettre de relever la qualité du travail pour les employeurs et les salariés. L’objectif de cette conférence est de promouvoir le travail décent dans le monde basé sur les normes internationales du travail.
En effet, pour cette 110e session de la Conférence internationale du Travail, les points qui étaient inscrits à l’ordre du jour sont: la sécurité et la santé au travail , l’apprentissage , ainsi que l’économie sociale et solidaire.
En sa qualité de Vice-Présidente Employeur (Porte-Parole de l’organisation Internationale des Employeurs), du Comité chargé de la Discussion sur le Travail décent et l’économie sociale et solidaire (ESS), Aline Mbono, Directrice Exécutive du GICAM, a indiqué que « Cette discussion nous permettra de mieux cerner ce qui est couvert par la notion d’ESS, qui est un terme aux multiples facettes, englobant de nombreuses unités économiques différentes et dont la définition, les principes et les formes spécifiques dépendent largement du contexte national, local et sectoriel. »
Dans son rôle au sein de la commission en charge de la discussion générale sur le travail décent et l’économie sociale et solidaire, Aline aura la lourde responsabilité de conduire les employeurs dans cette importante discussion dont le thème tire sa pertinence, entre autres, d’un contexte mondial dans lequel l’économie sociale et solidaire est de plus en plus reconnue pour son rôle pendant les crises financières mondiales et lors de la récente pandémie de Covid-19 et dans le renforcement de la résilience.
Du haut de la tribune du palais des Nations de Génève, la directrice Exécutive du Gicam a indiqué que « L’ESS est un phénomène plus ou moins répandu et le nombre d’entreprises qui en font partie reste largement minoritaire. Il est nécessaire de rappeler ici que le secteur privé contribue, dans son ensemble, à près de 80 % du PIB des pays du G10, dont 5 % sont générés par les
coopératives » pour dire que l’économie sociale et solidaire ne peut être considéré comme un « phénomène de grande ampleur » d’autant plus que bon nombre de pays du G10 n’a encore adopté une législation dans ce domaine ou ne reconnaissent pas ce concept de manière formelle.
Ainsi donc elle propose à la commission dont elle est membre « ensemble définir un cadre qui soit favorable à l’ESS en tant que levier permettant d’encourager la création d’emplois, l’entrepreneuriat et l’innovation, la formalisation, la productivité, le développement des compétences, l’égalité entre les hommes et les femmes et la diversité, ainsi que l’inclusion des groupes vulnérables et la réinsertion dans l’emploi, nous aurons atteint un résultat ambitieux. »
André Noir