(BFI) – Pour faciliter la mobilité urbaine, les autorités gabonaises prévoient de construire dans le Grand Libreville un tramway d’ici 2026, apprend-on dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT).
Ce projet d’après les prévisions du PNDT va nécessiter un financement de 204 milliards de FCFA. Dans cette enveloppe, 180 milliards de FCFA seront consacrés à la construction du tramway proprement dit dès 2025. Ces financements seront mobilisés à travers des financements extérieurs (Finex) selon le PNDT.
Mais avant de construire l’infrastructure, il faudra au préalable réaliser des études. Notamment des études de faisabilité du périphérique du Cap-Owendo passant par le PK27 y compris le Tramway dont la bretelle Pk 27-Nouvelle aéroport Andeme qui vont nécessiter un financement de 3 milliards de FCFA. Quant au reste des fonds, 15 milliards de FCFA vont être utilisés pour les travaux de libération de l’emprise du projet du tramway, et 6 milliards de FCFA pour les travaux de confortement de l’emprise du projet.
Dans ces fonds 12 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés et le reste le sera grâce au mécanisme de la provision pour investissements diversifiés et la provision pour investissements dans les hydrocarbures (PID/PIH). Créées par l’Etat gabonais en 1975, la PID/PIH constituent des puissants leviers de financement des projets publics au Gabon. De manière technique, la PID représente le fonds dédié aux projets de développement économique tandis que la PIH finance les investissements liés au développement du secteur pétrolier et gazier.
Le projet de construction d’un tramway à Libreville avait déjà été évoqué il y a quelques années au Gabon sous l’ère de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Et le groupe chinois Norinco International avait même été retenu pour l’exécution de ce projet. Mais, jusqu’à la date du coup d’Etat du 30 août dernier, ce projet n’avait pas encore vu le jour. D’après les autorités gabonaises, il était question à travers ce projet, de construire une infrastructure capable d’assurer la mobilité des populations du centre-ville vers la périphérie sud, la plus habitée.