(BFI) – Trouver des voies et moyens pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF) au Gabon, tel est l’objectif de la réunion présidée par Yves Fernand Manfoumbi, le ministre gabonais du Commerce, par ailleurs président du Conseil des ministres du Commerce de ladite organisation. Le membre du gouvernement a invité le comité national à accélérer la cadence de da mise en œuvre sur le plan national
Le ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, chargé de l’Entrepreneuriat national et de l’Économie sociale, par ailleurs président du Conseil des ministres du Commerce de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), Yves Fernand Manfoumbi, s’est entretenu, le 16 mars 2023 à Libreville, avec les experts du comité national de pilotage de cette plateforme. Les échanges ont porté sur l’accélération du processus d’intégration du Gabon dans l’initiative guidée.
« La rencontre de ce jour a pour objectif principal de bâtir les bases en vue d’accélérer la mise en œuvre de la Zlecaf au plan national. Ceci afin qu’il y ait une implémentation effective dans tous les secteurs identifiés dans le cadre de cette intégration régionale », a expliqué Yves Fernand Manfoumbi.
La rencontre, à laquelle prenait part le secrétaire général du ministère du Commerce, par ailleurs président du Conseil des Haut-fonctionnaires de la Zlecaf, Barthelemy Ngoulakia, a permis de rappeler les enjeux de l’intégration économique du Gabon par l’arrêté numéro 0020/PM/MTCPMEI du 24 Janvier 2020, portant création, attribution, organisation et fonctionnement du comité national de la Zlecaf. « Je vous engage donc à travailler en synergie dans ce sens, afin de parvenir rapidement à un dispositif correct d’arrimage à l’initiative du commerce guidé. Le gouvernement attend de vous des propositions concrètes et réalistes telle que nous le commande et nous le recommande le Premier ministre chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze », a-t-il indiqué.
L’accord de la Zlecaf a été officiellement lancé depuis janvier 2021. Il engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80 % des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circulent et s’échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres. Le but est d’industrialiser le continent.