(BFI) – L’Union Africaine (UA) a toutes les difficultés pour la ratification du protocole du Fonds Monétaire Africain (FMA).
Même si un protocole de siège est signé avec le gouvernement camerounais pour abriter le siège, l’absence de la stratégie et du protocole à ratifier constituent un goulot d’étranglement à la mise en œuvre de ce projet économique. « Nous avons besoins d’une ratification de 15 sur les 54 pays africains pour la mise en œuvre du Fonds monétaire africain. Les chefs d’Etat ont désigné Nana Akufor ADDOH comme champion pour faire la promotion et essayer de convaincre ses pairs pour ratifier le protocole. Seulement 03 pays ont pu ratifier. Nous avons besoin d’un appui et de support politique des chefs de l’Etat pour la mise en œuvre de cette institution », a expliqué Dr. Jean-Denis GABIKINI, chargé de la politique Economie et Développement, commerce et l’intégration à l’UA aux médias au Caire (09 novembre 2023).
Le Fonds regroupe tout ce qui est contrôle macroéconomique, le financement des grands projets d’infrastructures du continent, les levées des fonds, la recherche de l’argent à l’extérieur du continent, prendra en compte le support auprès des banques centrales régionales pour les politiques monétaires, financières et l’appui aux Etats membres, bref, le FMA financera plus les infrastructures sur le continent.
Par ailleurs, d’autres projets financiers sont confrontés aux difficultés du FMA, notamment, l’Institut Monétaire Africain basé au Nigéria et la Banque centrale africaine pour avoir une monnaie africaine.
L’Afrique dispose de 47 monnaies qui ne sont pas convertible entre elles. Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) d’Afreximbank est l’un des moyens pour contourner les difficultés liées de paiements dans le domaine commercial avec les pays africains. Avec une monnaie commune africaine, il sera possible de faciliter les transactions financières et le commerce entre les pays africains. Tous ces programmes figurent dans les 15 projets de l’agenda 2063 de l’UA.