(BFI) – Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé, le 24 novembre 2022 à Abidjan, un financement de 16 millions de dollars américains sous forme de prêt et de don au Niger pour mettre en œuvre le Projet d’approfondissement du secteur financier et d’inclusion financière.
Le projet va permettre d’assurer une meilleure mobilisation des ressources longues pour les prestataires de services financiers et d’améliorer l’inclusion financière des populations vulnérables notamment les femmes, les jeunes, les populations vivant en milieu rural et les micros, petites et moyennes entreprises.
De façon spécifique, le projet va contribuer à mettre en place un mécanisme de financement propice et adapté aux besoins des micros, petites et moyennes entreprises à travers la capitalisation du Fonds de développement de l’inclusion financière et le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des prestataires de services financiers, notamment les systèmes financiers décentralisés. Cela leur permettra de développer des produits et services financiers adaptés aux besoins des populations. Tout ceci, dans une perspective d’une plus grande résilience du secteur financier et de la réduction de la pauvreté au Niger.
Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux à la Banque africaine de développement a déclaré à propos de ce financement : « Nous nous réjouissons de cette collaboration entre le Groupe de la Banque africaine de développement et le Niger. En renforçant les capacités du Fonds de développement de l’inclusion financière et des prestataires de services financiers, ce projet va contribuer à diversifier les sources de financement des petites et moyennes entreprises nigériennes et augmenter l’inclusion financière au Niger ».
Le ministre nigérien des Finances, Ahmat Jidoud a salué « cet appui de la Banque africaine de développement qui va renforcer les capacités techniques et financières à plus long terme des prestataires des services financiers au Niger, en particulier les systèmes financiers décentralisés, ce qui permettra d’élargir l’accès aux services financiers au plus grand nombre de nos populations, notamment celles vivant en milieu rural ».