(BFI) – Le continent africain est en pleine transformation numérique, a estimé mercredi soir à Cotonou Didier Nkurikiyimfura, directeur en charge du département Technologie & Innovation au secrétariat de l’Alliance Smart Africa, une organisation fondée en 2013 à Kigali, au Rwanda, pour connecter l’Afrique et aider les pays membres à atteindre les objectifs du développement durable en capitalisant sur les technologies de l’information et de la communication (TIC).
S’exprimant dans la métropole béninoise à l’ouverture de la réunion conjointe des experts en charge des TIC des Etats membres de l’alliance avec le ministère de l’Intérieur et des Communications du Japon, M. Nkurikiyimfura a indiqué qu’en Afrique, les TIC agissent comme des catalyseurs pour atteindre rapidement les objectifs de développement durable et créent ainsi de la richesse pour éradiquer la pauvreté sur le continent.
« Les TIC et les applications électroniques connexes sont des instruments clés pour améliorer la gouvernance et les services tels que la santé, l’énergie, l’éducation, le logement, l’agriculture, l’assurance, la banque, le commerce, l’industrie pharmaceutique, l’automobile et le transport », a-t-il fait observer, estimant que l’utilisation des TIC dans tous les secteurs de l’économie favorise la transformation des pays du continent de manière profonde.
Cependant, il a regretté le fait que, malgré les avancées réalisées par les pays africains dans ce domaine, il reste encore beaucoup à faire.
« Nous avons encore des dizaines de millions d’individus non-connectés sur le continent et donc privés de beaucoup d’opportunités présentes dans le monde du numérique. Dans de nombreuses économies où les gens ont la possibilité de se connecter, la qualité et l’accessibilité financière des services électroniques restent encore un défi », a-t-il déploré.