(BFI) – Le renforcement de la coopération dans le secteur du pétrole et du gaz a été au cœur de la rencontre entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur d’Algérie au Congo, Azedine Riache. Les deux parties comptent finaliser le plus tôt possible la signature de l’accord bilatéral.
Le tête-à-tête entre le ministre des Hydrocarbures et l’ambassadeur algérien s’inscrivait dans la perspective des discussions autour d’un accord en matière des hydrocarbures et de nouvelles pistes de coopération. D’après Azedine Riache, l’accord de coopération portera sur l’exploration, la recherche, la production, la transformation, le transport, la commercialisation, mais aussi le management, la gestion et la réglementation.
Les deux parties sont déterminées à signer l’accord de coopération pour garantir la mise en œuvre de leurs projets énergétiques communs. « Le Congo et l’Algérie partagent une volonté, une détermination pour instaurer des relations bilatérales durables, solides et mutuellement bénéfiques dans le domaine des hydrocarbures, notamment du pétrole et du gaz. J’ai réaffirmé encore la disponibilité de notre gouvernement à accompagner cet effort de développement national, ici au Congo, à apporter notre savoir-faire pour contribuer effectivement à la création de la richesse », a fait savoir l’ambassadeur Azedine Riache.
Ces échanges interviennent quelques mois après la visite du ministre congolais des Hydrocarbures, en mai dernier, à Alger, pour entamer les discussions avec son homologue algérien, Mohamed Arkab. Le ministre Bruno Jean Richard Itoua a également été reçu par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, « pour marquer l’intérêt que l’Algérie accorde à cette relation bilatérale et au développement d’une coopération fructueuse avec le Congo ».
Au cours de cette visite, la délégation congolaise avait interpellé sur le fait que les relations bilatérales Congo/Algérie en matière énergétique n’étaient pas à la hauteur des ambitions comparativement aux relations entre les deux pays dans les autres domaines. Sa mission de travail a eu pour vocation, assure-t-on, d’emmener la coopération sur le plan énergétique, pétrole et gaz, au même niveau que l’amitié entre les deux pays.
À ce stade, deux accords ont déjà été signés au niveau ministériel et par les compagnies pétrolières publiques. Brazzaville et Alger ont donc tout à gagner en mettant en œuvre les nouveaux accords conclus dans le secteur pétrolier, que ce soit les deux ministères et la Société nationale des pétroles du Congo et la Société nationale d’Algérie pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures.