(BFI) – Emmanuel Nganou Njoumessi, le ministre des Travaux publics, a procédé ce 10 Décembre à Mbankomo, à la pose de la première pierre des travaux de construction de 14 postes de péages automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais.
Près de 35 milliards de fcfa seront nécessaires pour la réalisation de ces chantiers dont la livraison est prévue pour 2022. Le projet s’exécute dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) avec le partenaire TOLLCAM, une société camerounaise détenue à parité par Razel-Bec et Egis, qui assurent le financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance des ouvrages.
Contexte de l’automatisation
La responsabilité de conduire le projet d’automatisation des quatorze postes de péage a été attribuée au Ministère des Travaux Publics sur instruction du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. C’était au terme des travaux de la 8ème session du Conseil National de la Route tenue le 10 décembre 2009.
Concernés, les axes
– Yaoundé-Douala-Limbé,
– Yaoundé-Bafoussam-Bamenda,
– Douala-Bafoussam
– et l’accès à l’aéroport de Nsimalen.
Un travail que l’entreprise partenaire entend exécuter dans les règles de l’art.
Pour le représentant du président de Tollcam, Georges RAMORASATA , “Si les sociétés actionnaires de Tollcam, ont décidé d’investir dans ce projet de PPP (partenariat public-privé) , avec l’appui des prêteurs et les bailleurs, cela prouve qu’elles ont confiance en la paix, la stabilité et le développement du Cameroun”.
Perspectives
La réalisation de ce projet devrait donc permettre à l’État camerounais, de disposer à terme d’installations de péages modernes et sécurisées afin d’optimiser les recettes de péage routier.
Outre l’optimisation et la sécurisation des recettes de péage, l’un des objectifs assignés par le Ministère des Travaux Publics à l’entreprise en charge de l’exécution des travaux, est de contribuer à la création d’un espace économico-technique sur le territoire national à travers ce projet.
Ainsi, il est escompté une évolution des recettes générées par les 14 postes de péage qui partiront de 7 milliards en 2021, pour atteindre 53.59 milliards en 2039 sur la base d’un tarif unique fixé à 500 FCFA.
Les recettes nettes, à reverser à l’Etat, quant à elles, partiront de 5.482 milliards en 2021 à 48.995 milliards en 2039, date de la fin du contrat.
Omer Kamga