(BFI) – Une mission du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné au Cameroun du 19 au 31 octobre 2023 pour évaluer les performances du programme économique et financier du pays, appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et le Mécanisme Elargie de Crédit (MEDC).
À l’issue de sa mission, la délégation du FMI a déclaré que le Cameroun est en phase avec les réformes structurelles nécessaires pour soutenir la croissance économique du pays à moyen et à long terme.
La visite intervenait dans le cadre de la cinquième revue du programme économique et financier du Cameroun, appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et le Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC).
Objectifs de la mission
Pendant les deux semaines qu’aura duré cette mission, il était question d’évaluer les performances du programme, de passer en revue l’évolution récente ainsi que les perspectives de l’économie camerounaise, la politique budgétaire, la stratégie d’endettement à moyen terme ainsi que l’avenir de l’engagement du Cameroun avec le FMI.
Une mission menée avec succès si l’on s’en tient aux déclarations de Cemile Sancak, cheffe de la délégation, au sortir de la rencontre avec le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, ce 1er novembre 2023 à Yaoundé: « Cette mission avait deux objectifs : la 5e revue du programme et les discussions au titre de l’article 4 sur les réformes nécessaires en vue de la croissance du pays à moyen et à long terme. Les autorités sont en phase avec ces réformes sur la transformation structurelle par exemple pour ce qui est du plan de développement du pays », a-t-elle expliqué.
Des rencontres avec divers acteurs économiques
Au cours de ce séjour, la délégation du Fonds Monétaire International a également mené des discussions avec les autorités camerounaises sur divers sujets relatifs par exemple aux réformes structurelles en rapport avec la mobilisation des recettes fiscales, douanières et non fiscales; aux dépenses publiques et gestion des finances publiques; à la gestion de la trésorerie; à la gouvernance ainsi qu’aux risques budgétaires inhérents à certaines entreprises publiques.
Au menu également de leurs activités, une série de réunions techniques avec la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) , les banques, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le ministère de l’Eau et de L’ Énergie, la Société nationale de raffinage (SONARA), la Société Civile et les syndicats. Sans oublier des rencontres thématiques avec divers autres acteurs tels que le secteur privé sur la compétitivité et le climat des affaires et les partenaires au développement sur les politiques de lutte contre les changements climatiques.