(BFI) – Avec un taux d’inflation de 4,5% en 2024, l’économie camerounaise continue de subir des pressions inflationnistes persistantes, bien que leur intensité ait diminué, selon un rapport publié vendredi par l’Institut national de la statistique du Cameroun.
Cette tendance s’explique principalement par une hausse de 5,6% des prix des produits alimentaires et une augmentation de 12,3% des coûts de transport, fortement impactés par la hausse des prix des carburants en février 2024.
Malgré une baisse par rapport à 2023, où l’inflation avait atteint 7,4%, le taux reste supérieur au seuil de 3% fixé par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), regroupant le Cameroun, le Tchad, le Gabon, la Guinée-Équatoriale, la République centrafricaine et le Congo.
Bien que le gouvernement camerounais vise à ramener le taux d’inflation à 4%, l’INS redoute la persistance des tensions inflationnistes. Ces inquiétudes sont notamment dues aux ajustements fiscaux prévus dans la loi de finances de l’Etat pour 2025 et à un éventuel réajustement à la hausse des prix de l’énergie, notamment les carburants, l’électricité et l’eau.