(BFI) – Le 7 novembre 2025 à Samarcande (Ouzbékistan), le Cameroun a été élu, membre du Conseil exécutif de l’Unesco lors de la 43e Conférence générale. Au sein du groupe V (États d’Afrique), le pays rejoint notamment la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Nigeria et le Burkina Faso, pour un mandat de quatre ans couvrant 2025-2029.
Le Cameroun sera représenté par le ministre de l’Éducation de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa, président de la Commission nationale de l’Unesco, en qualité de délégué titulaire, et par Abdoul-Aziz Yaouba, secrétaire général de ladite commission, comme délégué suppléant. Selon la télévision nationale, le Cameroun a obtenu plus de 160 voix sur 180, un score que le ministre qualifie de « témoignage de l’appréciation du travail du Cameroun au sein de l’Unesco et de l’ONU en général ».
Cette élection — le pays ayant déjà siégé par le passé — est présentée par Yaoundé comme une reconnaissance de l’engagement national dans l’éducation, la science et la culture : programmes d’alphabétisation, élargissement de l’accès à l’éducation de base, appui à la recherche locale et promotion du patrimoine.
Le Conseil exécutif, l’un des trois organes constitutionnels de l’Unesco avec la Conférence générale et le Secrétariat, compte 58 États membres élus pour quatre ans. Il examine le programme de travail et les prévisions budgétaires soumis par la direction générale et joue un rôle clé dans la mise en œuvre des orientations stratégiques.
Analyse. Siéger au Conseil exécutif offre au Cameroun une capacité d’influence accrue sur les priorités de l’Organisation : financement de l’éducation de base, sauvegarde du patrimoine, développement des compétences scientifiques et numériques. L’enjeu sera de convertir ce positionnement en partenariats concrets, projets financés et retombées mesurables dans le système éducatif et culturel national.




