(BFI) – L’annonce a été faite lundi 29 juillet 2024 à Yaoundé par le Directeur du Bureau sous-régional Afrique centrale de la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Jean Luc MASTAKI, au cours de l’audience à lui accordée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY.
« Je vous remercie pour le choix porté sur le Cameroun pour la tenue de cette rencontre de très haut niveau. Je marque l’adhésion du Ministère de l’Economie pour accompagner la réussite du Comité intergouvernemental » ainsi a été marqué l’accord du Minepat, Alamine Ousmane Mey.
Au cours des échanges, Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA a officiellement présenté à son hôte les enjeux et implications de cette réunion statutaire qui incombe également au Bureau de l’Afrique de l’Est. « Le Cameroun est notre pays hôte et la CEA est fière de tenir sa réunion statutaire à la maison. Cette session du CIE réunira deux Bureaux de la CEA et nous souhaitons que le leadership du Cameroun dans la sous-région nous serve de guide pour que l’Afrique centrale tire pleinement parti de cette expérience » a souligné Jean Luc Mastaki.
En 2024, les discussions porteront sur le thème « Mise en œuvre rapide des solutions de recherche et d’innovation pour accélérer la diversification économique en Afrique Centrale et de l’Est ». Pour Alamine Ousmane Mey « cette thématique est une suite logique des discussions sur le consensus de Douala adopté en septembre 2017. La recherche et l’innovation ont accéléré le développement économique et particulièrement l’essor industriel partout où ils ont été intégrés. Si nous voulons atteindre le niveau élevé de valeur ajoutée, il y a besoin de renforcer la recherche et l’innovation ».
La rencontre entre les deux responsables a également été l’opportunité de passer en revue la coopération entre le Cameroun et la CEA. Alamine Ousmane Mey a tenu à saluer « la qualité de la coopération qui est riche, dense et fructueuse tant au niveau régional que sous régional avec l’alignement de l’Afrique sur une position commune pour la réforme de l’architecture financière globale, l’appui de la CEA dans l’élaboration de la stratégie nationale de développement (SND30), la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf, la revue du plan d’industrialisation, le développement des chaines de valeurs à travers la Zone Economique Spéciale sur le bois à Bertoua et le triangle de croissance Kribi-Edea-Douala. Nous nous en réjouissons et savons compter sur l’accompagnement de la CEA pour des enjeux de grande envergure comme la ZLECAf. Ce grand marché va tirer l’investissement, la transformation industrielle et la création d’emplois ».
Jean Luc Mastaki a quant à lui magnifier la disponibilité des experts du Ministère de l’économie pour des travaux au niveau national et sous régional. « Nous sommes bien engagés à poursuivre l’action en vue de l’amélioration des bases statistiques économiques et environnementales, le renforcement de la prospective, la mise en œuvre de la ZLECAf, la finance verte et les crédits carbone » a-t-il énuméré.
La réunion du Comité Intergouvernemental des Hauts fonctionnaires et Experts de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Est à venir sera l’occasion de solidifier ce partenariat.
Omer Kamga