(BFI) – Dans un communiqué qui date de ce 31 mars 2020, le groupement Inter-patronal du Cameroun fait des propositions au gouvernement camerounais pour maintenir l’économie au top.
Le coronavirus est un grand mal national. Le Cameroun compte ce 1er avril 2020, près de 220 cas de personnes testées positives à la maladie. L’économie du pays prend un sérieux coup. Pour changer la donne, le Groupement Inter-Patronal du Cameroun (Gicam) vient de faire un ambitieux plan pour maintenir notre économie au top. C’est un communiqué qui date de ce 31 mars 2020 qui porte ces doléances.
D’abord sur le plan douanier, le Gicam propose, «l’assouplissement des mesures de contrôles (quarantaine de 14 jours) des navires pour les secteurs stratégiques et les produits sensibles (intrans agricoles, produits alimentaires finis et semi-finis, produits pharmaceutiques. Mais aussi, la suspension durant la période de la crise, des surestaries et des frais de stationnement liés aux opérations de dédouanement, l’allègement et l’adaptation des procédures liées au dédouanement et paiement des fournisseurs et la suspension des contrôles douaniers après enlèvement», précise le communiqué.
Contrôles fiscaux
Au domaine fiscal et social, l’organisation patronale, veut «la suspension des contrôles fiscaux ainsi que le gel des redressements fiscaux en cours, le report, sans pénalités des délais des déclarations statistiques et fiscales pour autant que les soldes ont déjà été payées le 15 mars au plus tard; le report du paiement des acomptes de l’impôt sur les sociétés ou encore le report des paiements des contributions au crédit foncier et au Fonds National pour l’Emploi».
Pour finir, en ce qui concerne le secteur monétaire et financier, le Gicam souhaite, «l’activation des leviers monétaires pour approvisionner le système bancaire en liquidité (facilitation de l’accès des banques au marché monétaire par la baisse de ses taux d’intérêts, augmentation des plafonds du refinancement), l’accompagnement des banques et établissements financiers dans l’octroi des crédits de trésoriers aux entreprises ».
André Noir