(BFI) – Selon les données de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), basées sur les données de la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSCN), confirmées par l’Organisation des Nations-Unies (ONU), le Togo a acheté pour près de 12 millions $ de Blé et méteil de la Fédération de Russie, ce qui en fait son principal fournisseur en 2020.
En fournissant des quantités qui représentent 61% des importations togolaises de blé pour cette année, la puissance nucléaire d’Europe de l’Est se positionne loin devant le Canada (6,9 millions $ d’exportations de blé vers le Togo), et la France (692 000 $ d’importations), selon les données les plus récentes.
Dans le détail, les importations togolaises ont concerné, du Blé et méteil (à l’exception des semences pour le semis et du blé dur), à hauteur de 6,4 millions $, et du Blé dur (à l’exclusion des semences pour l’ensemencement), pour une valeur de 5,5 millions $, représentant respectivement 56% et 68 % de ses importations, sur ces différents produits.
En termes de quantité, cela représente près de 70 000 tonnes depuis la Russie, enregistrées par les données de l’OMC, sur des importations globales de 123 000 tonnes. En comparaison, on a 40 000 tonnes pour le Canada, 4 000 tonnes pour la France, et 78 tonnes de blé sud-africain (16 000 $).
Avec plus de 60 millions de tonnes de blé produits annuellement, la Fédération de Russie fait partie des quatre plus gros producteurs de cette céréale de la planète. Dans le contexte du Conflit Russie-Ukraine, et de sanctions internationales, des tensions d’approvisionnement pourraient mécaniquement entraîner la hausse des prix du blé, et de produits de consommation dérivés, comme le pain.