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La RDC bientôt productrice d’hydrogène vert

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(BFI) – Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, le 30 mai, le rapport sur l’état d’avancement du projet du groupe australien Fortescue future industries (FFI), ouvrant désormais la voie à la signature d’un accord de coopération pour la production de l’hydrogène vert à partir du projet Grand Inga, dans le cadre de la transition énergétique.

Une délégation du groupe australien FFI est allée présenter le rapport sur l’état d’avancement de leur projet en République démocratique du Congo (RDC). Il s’agit d’un grand projet qui apporte une certaine révolution dans les efforts du pays de passer aux énergies propres. Pour la petite histoire, en 2020, tout le staff dirigeant du groupe a embarqué dans un vol pour la RDC. Au total, vingt-deux personnes venues à bord de trois jets privés ont rencontré le Premier ministre de l’époque. Le projet a reçu l’aval de la plus haute hiérarchie du pays qui a exigé que le protocole d’accord y relatif soit signé au Palais de la nation.

44e déplacement du staff dirigeant

Deux ans après, l’heure est à l’évaluation du projet. Après l’installation de ses bureaux à Kinshasa, le staff dirigeant a mené des études préliminaires pour près de vingt-cinq millions de dollars américains. Il a effectué au total quaranate-quatre déplacements avant la signature du contrat qui devrait intervenir incessamment. FFI, qui évolue dans les mines en Australie, veut se lancer principalement dans la production de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert, ainsi que le traitement des métaux verts pour la consommation locale et pour l’exportation. Le groupe va produire 70 MW d’énergie verte, soit 15 du barrage de Pioka, 15 du barrage de Matadi et 40 du Grand Inga.

Sur la même longueur d’onde

A l’issue de la réunion de travail au cabinet du Premier ministre, la directrice générale de FFI, Julie Shuttleworth, a souligné que son groupe est très engagé dans ce projet qui prend en compte à la fois les aspects techniques et sociaux, c’est-à-dire le développement des communautés, l’éducation, la santé, la création d’emplois et les activités génératrices des recettes. « Notre projet concerne la construction des infrastructures de production et la transformation des énergies propres. Nous sommes ici sur ce qui deviendra le plus grand hub mondial de l’énergie verte. C’est une opportunité majeure pour la RDC de devenir le champion du monde de l’énergie propre, mais également du développement de la transition énergétique propre », a-t-elle laissé entendre Pour elle, il est possible désormais de « décarbonner » l’économie congolaise et africaine, et une grande contribution de la « décarbonnation » du monde. « Le sort du monde entier est en train de se jouer en RDC », a-t-elle conclu.

Pour FFI, le projet qui a vu le jour au mois de septembre 2020 à la Primature trouve tout son intérêt aujourd’hui. Dès la signature du contrat, tout ira très vite. « Le rythme des travaux va s’accélérer pour être en mesure de faire du développement au bénéfice de tous », a-t-on laissé entendre.  Au sujet du groupe, il fait partie de FMG, en l’occurrence Fortescue Métal Group, et justifie des grandes capacités financières pour mener le projet à son terme. Le gouvernement assure l’opinion publique que Citybank a attesté que FFI reste son premier client en Australie.

Rédaction
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