(BFI) – Le début de la production d’essence à la raffinerie de Dangote a un impact significatif sur le marché européen, selon les rapports de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Avec une capacité de production de 650 000 barils par jour, la raffinerie a commencé ses activités en janvier de l’année précédente et a commencé à produire du Premium Motor Spirit (PMS) en septembre. Cela s’est traduit par une baisse notable des importations de produits pétroliers du Nigeria en provenance d’Europe, car la production de la raffinerie libère des volumes d’essence sur le marché mondial.
L’analyse de l’OPEP indique que l’augmentation de la production devrait continuer à exercer une pression sur le marché européen de l’essence, ce qui nécessitera de nouvelles destinations pour ces volumes excédentaires et des ajustements des flux commerciaux.
Ce changement est d’autant plus remarquable que le Nigeria, qui s’est traditionnellement appuyé sur les importations de carburant, exporte désormais de l’essence, du diesel et du carburant d’aviation, perturbant les chaînes d’approvisionnement de longue date et influençant la dynamique du marché en Europe.
Cette situation est d’autant plus notable qu’elle se produit au moment où les stock d’Essence au centre de stockage d’Amsterdam-Rotterdam-Anvers sont importants.
Cependant, malgré une forte demande hivernale, le marché Européen fait face à une légère hausse des marges de raffinage, due en partie aux exportations soutenues. Le rapport de l’OPEP précise que les flux d’essence en provenance du Nigeria pourraient encore augmenter, ce qui nécessitera des ajustements logistiques et de nouveaux partenaires commerciaux pour gérer ces volumes supplémentaires.
Derrière cette révolution pétrolière se cache la raffinerie Dangote, un projet d’une valeur de 20,5 milliards de dollars, dont la capacité de production de 650.000 barils par jour, rivalise désormais avec les plus grandes raffineries européennes.
Avec cette initiative, Dangote ne modifie pas seulement les rapports commerciaux, mais pourrait aussi redéfinir les chaines d’approvisionnements globales.