(BFI) – Dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron au Cameroun, l’Agence Française de développement (AFD) a débloqué la somme de cinq millions d’euros pour le Projet d’appui au développement des filières agricoles – Phase 2 (PADFA II), au Cameroun.
C’était au cours de la signature d’un mémorandum d’entente entre le Président du Fonds international de développement agricole (FIDA) et Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD) en présence d’Alamine Ousmane Mey, Ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.
En lien étroit avec les autorités camerounaises, le Groupe AFD et le FIDA confirment leur stratégie d’intervention commune, en particulier le renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs agricoles, la productivité de l’agriculture familiale, la durabilité des pratiques agricoles, l’accès au financement des producteurs et l’investissement durable et responsable dans le secteur.
Le Groupe AFD et le FIDA s’engagent à maximiser les synergies entre les programmes qu’ils accompagnent, notamment par le renforcement du capital humain (de la formation professionnelle à l’insertion et l’incubation, du conseil agricole au renforcement de filières prioritaires), afin de proposer une gamme complémentaire de services aux producteurs.
« En termes d’opportunités de financements complémentaires et coordonnés, et comme première contribution concrète et conjointe à l’initiative FARM (Mission pour la résilience alimentaire et agricole), l’AFD a exprimé son intérêt à engager un dialogue conjoint avec les autorités camerounaises et le FIDA autour d’une contribution financière de cinq millions d’euros au Projet d’appui au développement des filières agricoles – Phase 2 (PADFA II) », peut-on lire sur le site de l’AFP.
Par ailleurs, le partenariat entre le FIDA et le Groupe AFD soutient la mise en œuvre du troisième pilier de cette initiative qui porte sur le renforcement de la production agricole locale dans les pays vulnérables afin d’atténuer les pénuries alimentaires. L’objectif de ce pilier est accroître sur le moyen et long terme la performance et la résilience des systèmes alimentaires et notamment la capacité des petits producteurs agricoles à résister à des chocs économiques et événements exceptionnels pour continuer à produire, à vendre et faire vivre leur famille.
Elise Nguélé