(BFI) – Les infrastructures ont été officiellement remises ce lundi au gouvernement centrafricain en présence des partenaires. La prochaine étape de ce projet de connexion internet à haut débit sera la commercialisation par le biais des sociétés de téléphonie mobile.
En Centrafrique, le projet Dorsal à Fibre Optique d’Afrique Centrale lancé il y a quatre ans arrive à sa phase opérationnelle. La Centrafrique entre donc dans l’ère numérique à travers son autoroute de communication numérique.
Les installations de cette fibre optique s’étendent sur 935 km. Elles relient la RCA au Congo-Brazzaville et le Cameroun. Pour le bon fonctionnement de ce réseau, 11 sites de relais sont construits à Bangui et dans des villes stratégiques du nord-ouest du pays. » On vient de le tester avec le chef de l’État. Il a appelé directement, il a vu la qualité et la fiabilité du réseau. Je dis aux Centrafricains, d’ici peu de temps, on va commencer la commercialisation. Au mois de septembre, on aura un opérateur qui sera là, le gouvernement va faire un partenariat public-privé avec un autre opérateur gestionnaire qui va gérer l’infrastructure. Il vendra la capacité aux opérateurs de téléphonie comme Orange, Telecel et Socatel « , explique François-Xavier Décopo, coordonnateur de ce projet.
Ce réseau va donner à la population, aux administrations et aux entreprises un accès facile aux services de télécommunication fiables et à moindre coût. » Il faut que tout le pays soit connecté […] Nous sommes un pays continental. Il faut des travaux, des tranchées pour arriver jusqu’ici. Maintenant que c’est fait, nous devons optimiser pour réduire l’handicap d’enclavement « , confie Faustin Archange Touadéra, le président de la République.
Lancés en octobre 2019, ces travaux ont été financés par la Banque africaine de développement et l’Union européenne à hauteur de 22 milliards de FCFA.