(BFI) – Elle a été présentée par son président Célestin Tawamba lors de son message du 31 décembre 2024 à ses adhérents. 2025 s’annonce comme l’année de grandes incertitudes. « Jamais une année n’aura été aussi imprévisible. L’avenir est lourd d’inquiétudes. Nous devons être plus organisés, plus unis. Nous devons puiser au fond de nos ressources pour après la fondation, bâtir le Gecam, notre protecteur contre les incertitudes de l’avenir ».
Tel est l’appel lancé par Célestin Tawamba aux chefs d’entreprises membres du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam). Dans son message de fin d’année du 31 décembre 2024, il appelle à une synergie de tous ses adhérents pour mettre en œuvre le plan d’actions de la nouvelle centrale patronale unifiée en 2025. « L’avenir de notre groupement ne saurait reposer ni sur l’imprévisibilité, ni encore moins sur l’espérance béate », a-t-il déclaré.
En effet, le Gecam s’est engagé dans un programme de modernisation de son plaidoyer en tant que patronat. Les maîtres mots sont une gouvernance plus attractive, le renouvellement en droit d’ingérence pour la défense des intérêts des membres et la construction d’un socle de services disruptifs pour accompagner efficacement les grandes entreprises, les PME (petites et moyennes entreprises), les TPE (très petites entreprises) et même les associations.
« En 2025, insufflons une nouvelle énergie pour accompagner les pouvoirs publics en tant que partenaire social dans l’œuvre de construction de notre économie », a-t-il insisté. Pour ce faire, le Gecam compte poursuivre en 2025, le plaidoyer pour l’amélioration de l’environnement des affaires pour le rendre plus attractif et compétitif.
« Cette action en 2025, c’est vous chers adhérents, qui en seraient le moteur. A la veille de cette année 2025, veuillez accepter mes vœux pour une année 2025 productive et gagnante pour vos entreprises », a lancé Célestin Tawamba. En formulant cette demande porteuse d’espoirs, il n’a pas manqué de rendre hommage à la résilience du secteur privé camerounais, tout en louant son sens des réformes.
Une initiative annoncée pour la relance économique durable
L’évènement du Gecam cette année sera sans doute la tenue de la première édition des « Rencontres économiques du Cameroun » prévue les 26 et 27 février 2025 à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Plus de 500 participants sont attendus à ce rendez-vous qui va réunir les acteurs majeurs de l’écosystème économique national et international et identifier des solutions concrètes pour une relance économique durable. Les patrons d’entreprises pourront alors s’inspirer des meilleurs experts nationaux et internationaux.
Parmi ceux-ci figure en bonne place le Professeur Jaume Llopis, figure de proue du monde des affaires et de la stratégie, dont la participation à l’évènement sus visé est annoncée. Au menu, des plénières inspirantes et des ateliers pratiques, ainsi que des rencontres d’affaires devant déboucher sur des partenariats stratégiques.
Les visées de la nouvelle équipe dirigeante du GECAM
Depuis sa réélection à la tête du Gecam, Célestin Tawamba et son équipe poursuivent des efforts pour améliorer les conditions de vie des entreprises en particulier les PME. Raison pour laquelle, l’équipe dirigeante de la nouvelle centrale patronale unifiée entend au cours de ces cinq années, être l’interlocuteur principal et privilégié du gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques ayant un impact sur l’environnement des affaires.
Elle va aussi s’investir dans l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) en quête de nouvelles opportunités, consolider les partenariats existants avec les organisations nationales, régionales et internationales pour l’accroissement des échanges économiques.
L’accompagnement des PME ainsi que les très petites entreprises (TPE) se fera avec des outils dédiés vers de nouvelles opportunités tant à l’intérieur du Cameroun, dans la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Ndlr), qu’à l’extérieur. A l’aune de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), il est impératif pour le patronat d’en faire des leviers de croissance, de richesses et d’emplois.
Pour ce faire, il œuvre pour la facilitation de ces structures aux financements bancaires dont elles sont très souvent en marge. D’où la nécessité d’élaborer et de mettre en œuvre une politique monétaire qui rende accessible aux PME des financements bancaires compatibles avec la rentabilité de leurs projets.
