(BFI) – Chaque année à travers l’Afrique, les conditions météorologiques défavorables sont à l’origine de lourdes pertes pour les agriculteurs et contribuent à la pauvreté rurale. Les petits agriculteurs et les communautés rurales ne peuvent pas gérer ces risques par eux-mêmes, car les coûts sont trop élevés. Ils ont besoin d’accéder à des instruments financiers adéquats.
La question a été mise en exergue lors des travaux de la 47ème assemblée générale de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), tenus du 20 au 24 février 2023 à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). Sur le plan scientifique, les experts de la Fanaf ont décidé de mettre l’accent sur l’exploitation de nouvelles niches pour améliorer le secteur de l’assurance agricole.
L’objectif est d’améliorer le rôle essentiel que jouent la réglementation et le contrôle pour soutenir et favoriser un accès plus large aux produits d’assurance agricole indicielle. Pour protéger les consommateurs et contribuer au développement du marché, la réglementation et le contrôle restent essentiels. Il était question pour les experts réunis à Kinshasa de proposer des solutions pour aider les producteurs à couvrir les pertes dues aux phénomènes climatiques défavorables.
Dans les résolutions adoptées par la Fanaf à Kinshasa, il est question de saisir toutes les opportunités offertes par l’assurance dans le cadre de la protection des biens et des services, afin d’augmenter la prise en charge des risques par les investisseurs. La Fanaf va aussi élargir le périmètre des assurables en touchant le maximum de prospects ; l’accroissement de l’offre avec des produits innovants aptes à favoriser une plus grande inclusion financière.
Outre toutes ces initiatives, la Fanaf va aussi s’atteler à augmenter le portefeuille des assurances obligatoires et impliquer des réassureurs opérant sur les marchés dans l’élargissement des couvertures existantes dans l’intérêt de toutes les parties. Pour l’heure, le taux de pénétration des assurances reste inférieur à 3% sur le continent.