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« La construction de ce nouveau barrage est un nouveau défi que EDC devra relever tel que Lom Pangar et Memve’ele » EDC

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Selon EDC, « ce nouveau projet de barrage est une initiative innovatrice, qui viendra augmenter l’offre énergétique sur l’étendue du territoire National avec pour cible phare les régions septentrionales, assurer l’interconnexion entre les réseaux Nord et Sud, l’exportation éventuelle de l’énergie vers le Tchad voisin ».

Le contrat, dont le montant n’a pas été révélé, couvre les études techniques, environnementales, sociales et financières. Celles-ci devraient être achevées d’ici la fin de l’année 2024, pour un démarrage effectif du projet au cours de l’année 2025, indique-t-on à EDC. « La construction de ce nouveau barrage est un nouveau défi que EDC devra relever tel que Lom Pangar et Memve’ele »

En effet, dans le cadre du Projet d’interconnexion des réseaux électriques du Tchad et du Cameroun (Pirect), il est prévu la construction d’un poste de transformation dans la localité de Tibati, dans la région de l’Adamaoua. Le projet de centrale de Mbakaou, que goupille le gouvernement, entend saisir l’opportunité de l’existence de cette infrastructure à proximité, pour évacuer l’énergie attendue de la centrale en gestation, à travers la construction d’une ligne de transport d’une quarantaine de kilomètres. Ainsi, les 100 MW d’énergie électrique à exporter par le Cameroun vers le Tchad à l’horizon 2027, dans le cadre du Pirect, pourraient finalement être prélevés à Mbakaou, plus proche de la capitale tchadienne, et non plus à Natchigal (420 MW), dans la région beaucoup plus éloignée du Centre du Cameroun.

Mais, à côté de la possibilité d’exporter l’électricité vers le Tchad, la centrale projetée au pied du barrage-réservoir de Mbakaou, selon EDC, devrait permettre de mettre définitivement un terme aux difficultés d’approvisionnement en énergie électrique que rencontrent les populations des trois régions septentrionales du pays. En effet, en raison de l’insuffisance de la production du barrage de Lagdo, dont les capacités sont souvent réduites à moins de 30% de son potentiel, et les blocages autour du projet de construction du barrage de Bini à Warak (75 MW) dans l’Adamaoua, le gouvernement et la société Eneo ont dû implanter 30 MW de solaires dans les villes de Guider et de Maroua pour pallier le déficit de production de l’électricité dans les régions septentrionales.

Rémy Ngassana

Rédaction
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